S’il pourrait profiter du départ de Mamadou Fofana pour voir son - de jeu monter en flèche, Siaka Bakayoko avoue avoir été « affecté » par la perte de son désormais ex-coéquipierqu’il définit comme un leader par exemple. Explications.
Comment avez-vous perçu le départ de Mamadou Fofana ? La perspective d’avoir une carte à jouer, une place à prendre a-t-elle pris le pas sur la déception de perdre un cadre de vestiaire ?
Le départ de Mamad m’a affecté et a affecté le groupe. C’est un cadre dans le vestiaire et sur le terrain. Il m’a beaucoup aidé de mon côté. Je n’oublie pas que j’ai commencé avec lui professionnellement. Il m’a beaucoup apporté, il a vraiment été un exemple pour moi.
De quelle manière ?
C’est quelqu’un de très calme, calme et rassurant. Il donne de très bons conseils, il a de l’expérience. C’est vraiment un coéquipier qui rassure et donne confiance.
Il y a désormais trois jeunes joueurs qui tentent de le faire oublier. Êtes-vous prêt à assumer cette mission ?
L’oublier sera difficile. Nous n’oublierons pas de sitôt ce qu’il a fait ici. Maintenant, nous avons un effectif de qualité et je pense que nous ferons le nécessaire pour combler ce manque. Nous essaierons tous d’apporter notre contribution.
Vous avez été victime d’une blessure en novembre. Comment te sens-tu aujourd’hui ?
J’ai pu reprendre rapidement, j’ai rejoué la semaine suivante en Coupe de France (ndlr : à Calais). Je me sens bien, il n’y a plus de douleur, je suis prêt à continuer.
Propos recueillis par Romain PECHON
Crédits photo : Daniel Derajinski/Icon Sport
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