Un homme de 54 ans a été arrêté jeudi matin dans la région de Charlesbourg en lien avec des crimes sexuels qu’il aurait commis, selon la police, contre au moins trois femmes, dont une mineure.
Steve Pelletier fait face à un total impressionnant de 14 accusations allant de l’agression sexuelle à la production de pornographie juvénile en passant par le voyeurisme et la sollicitation de services sexuels. Des chefs d’accusation d’entrave à une enquête criminelle, de possession d’arme à feu et de stockage négligent d’une arme complètent le tableau.
L’enquête du Service de police de la ville de Québec (SPVQ) a débuté l’année dernière, lorsqu’une victime a porté plainte. Depuis, deux autres femmes ont également signalé des situations le concernant à la police.
L’homme de 54 ans, arrêté à son domicile dans la matinée, a comparu dans la journée au palais de justice de Québec. Selon l’acte d’accusation, les faits se sont étalés sur une période d’une dizaine d’années au début des années 2000 pour l’un des plaignants. Les crimes concernant le second se seraient également déroulés sur une période de plusieurs années, entre 2011 et 2021.
Les accusations criminelles ne visent pour l’instant que ces deux victimes présumées.
Le ministère public s’est pour l’instant opposé à sa libération.
Appel au public
Selon nos informations, Pelletier a travaillé plusieurs années comme agent correctionnel à l’Établissement de détention de Québec. Plusieurs acteurs de la justice ont été sous le choc de son arrestation jeudi.
Son dossier pourrait d’ailleurs s’alourdir puisque les autorités ont lancé un appel aux citoyens, invitant d’autres victimes potentielles à se manifester.
«Nous avons des raisons de croire que le suspect aurait pu faire d’autres victimes qui ne l’ont jamais dénoncé», a déclaré Laurence Godbout, porte-parole du SPVQ.
Le corps policier invite donc les citoyens qui détiennent des informations sur cet homme à appeler le 911 pour une intervention immédiate ou le 418-641-2447 pour transmettre des informations confidentielles.
Notons que la Direction des enquêtes sur les crimes en série, dirigée par la Sûreté du Québec, était également impliquée dans ce dossier.
«Il s’agit d’une structure de commandement unifiée au sein de laquelle les services policiers du Québec travaillent en partenariat pour identifier rapidement les crimes commis par les prédateurs et les arrêter», explique M.moi Godbout.
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