Petit à petit, Quentin Walcker devient l’un des piliers de la meute CO. Le gaucher tarnais a hâte d’affronter l’UBB et profite de sa vie à Castres…
Samedi soir, avec l’Union Bordeaux-Bègles, c’est un gros morceau qui arrive à Pierre-Fabre. Dans quel état d’esprit allez-vous aborder cette rencontre ?
Nous sommes conscients que c’est un tournant pour nous. Nous avons un gros match à jouer contre une équipe qui a beaucoup de confiance en ce moment. Nous sommes ravis de jouer ce match, connaissant la qualité de jeu que l’UBB est capable de produire.
En championnat, vous avez perdu contre Clermont, puis vous avez essuyé une lourde défaite à Northampton en Champions Cup avant de vous imposer face au Munster. Avez-vous repris confiance ?
Le Top 14 et la Champions Cup sont deux compétitions complètement différentes. L’Europe est un autre championnat avec une autre façon de compter les points. Ce n’est plus le même type de jeu, ça n’a rien à voir. Là, on retrouve le Top 14. Il va falloir se réajuster. On a fait une bonne performance la semaine dernière, c’est bon pour notre confiance mais on démarre avec autre chose samedi. On est conscient que Bordeaux est une équipe très forte. Je pense que c’est au dessus de Munster. Nous devons en être bien conscients. Avoir battu le Munster ne devrait pas nous apporter une énorme tranquillité d’esprit. Nous devons rester humbles.
L’UBB est une équipe en pleine effervescence. On voit qu’ils ont un niveau énorme….
Oui, ils l’ont encore montré en Champions Cup ces quinze derniers jours…
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Avez-vous ciblé des phases de jeu dans lesquelles cette équipe est vraiment supérieure ?
Nous allons commencer par nous concentrer sur nous-mêmes. Après, on sait que Bordeaux a derrière eux un jeu de mouvement assez incroyable. Quand on regarde les médias, les journaux et les semaines passées sur le terrain, on voit très clairement qu’il y a des gars très très forts qui sont très dangereux. Il y a Bielle-Biarrey, Penaud, Moefana, Jalibert, Lucu. On peut en citer beaucoup. Au niveau de leurs trois-quarts, peu importe qui joue. Ils sont aussi dangereux les uns que les autres.
Xavier Sadourny est arrivé à l’intersaison comme entraîneur des trois-quarts et il a marqué de son empreinte le match castrais. Vous sentez-vous bien dans le nouveau système ?
Il s’agit d’un nouveau jeu qui a été modifié cette année. Notre système de jeu est encore jeune. Nous avons beaucoup de choses à améliorer, mais nous nous sentons bien. Nous faisons confiance au système et aux principes. On commence à trouver des petits repères et des petits signaux qui nous font du bien. On n’entraîne pas 50 joueurs du jour au lendemain en leur disant « nous avons joué de cette façon, nous allons jouer d’une autre manière ». C’est pourquoi nous sommes très patients. Nous nous considérons comme exigeants envers nous-mêmes, mais nous nous donnons aussi du -. Nous sommes conscients que c’est assez nouveau.
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Dans quelle mesure un pilier est-il impliqué dans le jeu de mouvement d’une équipe ?
Le rugby est un jeu de mouvement. Une fois le ballon sorti de la mêlée ou de la ligne de touche, nous sommes un joueur de rugby, donc nous avons envie de toucher le ballon. Xavier se fiche de la position que vous occupez, du numéro que vous avez sur le dos. Ce qu’il veut, c’est avoir des joueurs intelligents, avoir des joueurs efficaces. Il n’a aucune idée préconçue sur le poste.
Comment vous sentez-vous à Castres ?
Je me sens très bien. On a trouvé notre équilibre, que ce soit en rugby ou en extra-rugby avec ma femme. Il était important pour moi que ma famille se sente bien. Le jeu prôné actuellement par l’équipe correspond à ma façon de voir le rugby.
Vous gagnez de plus en plus de - de jeu…
J’ai eu quelques problèmes physiques la saison dernière et maintenant je m’en suis débarrassé, ça fait vraiment du bien. J’ai envie de m’épanouir, de continuer à contribuer à l’équipe. Qu’est-ce qui me fait le plus chaud au cœur ? Quand l’équipe vient me féliciter et me dire : « Merci » après une action positive, c’est sympa !
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