“C’est la renaissance de la néonatalogie.” Les propos sont de Régis Forest, directeur général adjoint du groupe hospitalier Brocéliande atlantique. Mercredi soir, en présence de David Robo, maire de Vannes, et de Virginie Talmont, adjointe au maire chargée de la Santé, il a inauguré le nouveau service de néonatalogie et de réanimation néonatale.
Les anciens locaux, de conception ancienne, ne permettaient pas le respect des bonnes pratiques et n’offraient pas les meilleures conditions de soins et de travail… Les nouveau-nés étaient soignés dans trois chambres : une chambre simple pour six lits de réanimation, deux chambres avec cinq lits de réanimation. lits de soins et deux chambres avec quatre lits de soins courants.
Le nouveau service a non seulement été réhabilité mais également agrandi dans l’ancienne zone de consultation pédiatrique située dans une autre aile de l’hôpital. Elle permet donc une amélioration significative de l’organisation et des soins.
Une deuxième chambre principale
Le service rénové propose désormais trois chambres de soins intensifs pour un total de six lits, cinq chambres de soins intensifs pour un total de lits et trois chambres de soins courants pour un total de huit lits. Les travaux ont également permis de créer une deuxième chambre parentale et d’agrandir les locaux de soins pour les professionnels.
L’offre de soins est un facteur d’attractivité pour le territoire…
Le service fonctionne 24h/24 avec sept pédiatres, 46 puéricultrices, six puéricultrices, un agent d’entretien bio, un psychologue, une puéricultrice référente, une gestionnaire, mais aussi une assistante sociale et un kinésithérapeute du -. En revanche, la capacité d’accueil reste la même avec 24 places. Pour les bébés prématurés ou souffrant de pathologies graves.
Un déménagement prévu d’ici 2030
A terme, d’ici 2030, un déménagement du service est prévu dans le futur bâtiment femme-mère-enfant, dans le cadre du schéma directeur immobilier et architectural du CHBA actuellement en phase d’instruction.
Le coût total de l’opération s’élève à plus de 2,8 millions d’euros dont 2 750 000 euros pour les travaux, 24 000 euros pour les équipements biomédicaux (mise à jour du centre de surveillance et déploiement de nouveaux équipements) et 38 000 euros pour les équipements de santé et de bureau.
La gestation de cette rénovation-extension a été longue, 33 mois, mais elle était indispensable, le service ne peut pas attendre 2030. « L’offre de soins est un facteur d’attractivité pour le territoire », s’est réjoui David Robo, maire de Vannes.
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