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les dépenses « superflues » de la métropole de Lyon critiquées

Confrontée à des difficultés financières, la métropole de Lyon devra adopter un budget 2025 particulièrement contraint. Mais dans le même -, la collectivité a validé plusieurs contrats publics critiqués par les élus.

A l’heure où les collectivités locales sont confrontées à de fortes contraintes budgétaires, la validation de certains marchés publics d’au moins 7,5 millions d’euros cet été (entre 1est juillet et 30 septembre) par la métropole de Lyon a été pointée du doigt par Nathalie Perrin-Gilbert. L’élu Métropole en commun, dont le groupe fait toujours partie de la majorité, a remis en question le choix du président de la métropole, Bruno Bernard, d’avoir dépensé 400 000 euros pour « études, enquêtes et positionnement marketing »voire 400 000 euros pour la mise en page du journal métropolitain, 420 000 euros pour « l’élaboration d’un plan d’action marketing pour promouvoir l’offre de service » ainsi que 3,5 millions d’euros pour « services de communication graphique ».

L’élu visait également un marché de 130 000 euros pour « la réalisation d’une revue de presse quotidienne pour le cabinet du président de la Métropole » dépensé dans une entreprise de Courbevoie, en région parisienne, et un autre de 2,4 millions pour « des événements associés au zéro déchet ». “M. Monsieur le Président, je suis surpris de voir que votre bureau a besoin d’une revue de presse particulière. Est-ce vraiment une priorité en période de crise budgétaire ?a critiqué l’ancien adjoint à la Culture du maire de Lyon Grégory Doucet. Autant de projets qui pourraient être portés en interne par les services du Grand Lyon, qui comptent pas moins de 9 600 agents.

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Dépenses « superflues »

Ce dernier pointe un décalage entre la demande faite aux Lyonnais « d’adopter des comportements responsables et vertueux, ceux de nos agents à qui on demande de toujours faire mieux parfois avec moins » et ces dépenses qui peuvent paraître “superflu”. Nathalie Perrin-Gilbert explique qu’elle ne critique pas ces marchés en tant que tels mais l’élu pointe le manque « transparence communautaire » : « À une époque de populisme et de méfiance, nous avons la responsabilité de rendre la décision politique compréhensible. »

En fait, ces marchés n’apparaissent pas clairement à l’ordre du jour du conseil mais sont simplement disponibles dans les annexes. Des annexes qui ne comportent aucun détail précis sur ces dépenses. « Il y a environ 150 marchés dans ce rapport, comme pour chaque commune. Nous serons ravis de répondre à vos questions budgétaires”répondit Bruno Bernard. Cette histoire ne s’arrêtera peut-être pas là.

 
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