“Le toucher ira bien”

Joe Snyman après la contre-performance sur le banc de touche, vendredi dernier, à Béziersn qui fut en grande partie à l’origine de la défaite au stade Raoul-Barrière, se veut rassurant, à la veille d’accueillir le seul relégué du Top 14, Oyonnax. Entretien.

Montauban reste sur une série de défaites où on a pu constater une grosse carence en touche, qu’en pensez-vous ?

Il y a des périodes où ça va bien. Ce n’était pas le cas à Béziers. On a parfois modifié le nombre de joueurs en touche et il faut dire que les Héraultais ont bien défendu et nous ont contré. Ce n’est pas un désastre. On ne va pas réinventer les clés, juste adapter certaines attitudes. On va revenir à ce qu’on a su faire en début de saison. Nous avons été efficaces sur les ballons portés. Il ne s’agit pas seulement d’échecs. La seule chose que nous savons, c’est que nous avons été très mauvais la semaine dernière mais tout ira bien.

Donc cela ne vient pas des consignes de ce secteur ?

Je donne aux joueurs beaucoup de liberté pour s’organiser. Cela devrait leur permettre de grandir. Ce que nous faisons n’est pas un copier-coller de ce que nous avons fait à Rouen qui permettrait de contrer plus facilement notre alignement. Nous avons raté quelques annonces. Nous allons rectifier la situation. Je ne pense pas que cela crée un gros problème.

Nous constatons que votre infirmerie se remplit. Qu’en penses-tu?

On entre dans la période des blessures, avec le froid. Je pense que les vacances de Noël arrivent à un très bon moment pour nous. Cela nous permettra de récupérer des joueurs. 80% des blessés seront de retour pour le prochain bloc. C’est une bonne nouvelle pour nous. Les blessures font partie du rugby, il n’y a pas une équipe qui ne compte pas de blessés dans son effectif.

Quand verrons-nous votre équipe jouer un jeu de manière dominante tout au long du match ?

Nous travaillons sur ce sujet pour améliorer notre efficacité sur 80 minutes. Je sais que nous n’avançons pas assez rapidement vers la solution. Pour aller plus fort, plus vite, plus loin, il faut améliorer son contrôle au sol. Un match bien commencé apporte du calme et soulage le stress.

Ce vendredi, à Sapiac, vous accueillez Oyonnax, une équipe loin du standard attendu d’un relégué de Top 14 ?

Il n’est pas nécessaire de regarder leur classement pour se faire une idée de leur valeur. Même s’ils sont en difficulté, ils ne vont pas le rester. Il arrive souvent qu’une équipe reléguée peine en première partie de saison avant de finir très fort. Oyonnax est très fort avec de très bons joueurs. Cela me fait mal au cœur de perdre contre Sapiac. On l’a vécu contre Angoulême. Nous ferons tout pour que cela ne se reproduise pas face à une très grande équipe qui n’a aucune faiblesse. On prend match par match. Nous avons des choses à rectifier. Si nous sommes efficaces, nous resterons en tête du classement. La pression est toujours là, que l’on soit devant ou derrière au classement.

Il semblerait qu’il n’y aura pas d’arrivée de nouveau demi de mêlée après le départ de Yoan Cottin. Et ça ?

J’entraîne les attaquants, cela ne fait pas partie de mon expertise. C’est le problème du manager et de la direction. Je n’en ai pas entendu parler.