Un mois après leur affrontement, l’ancien maire de Cabestany, Jean Vila, a lancé une nouvelle salve contre Alain Ferrand, le premier magistrat du Barcarès, lors du conseil communautaire de Perpignan Méditerranée Métropole.
Les arènes politiques portent parfois très bien leur nom. La preuve en était encore lundi 16 décembre 2024 au sein du conseil communautaire de Perpignan Méditerranée Métropole. C’est ici même que le maire du Barcarès et l’ancien conseiller de Cabestany, Alain Ferrand et Jean Vila, se sont une nouvelle fois affrontés. Pour comprendre le contexte, revenons un mois en arrière. Le maire du Barcarès retrouve son siège de 1est vice-président le 25 novembre après avoir passé six mois en prison. Avant d’attaquer l’ordre du jour, il réserve une salve bien préparée en direction de Jean Vila. Il reproche à l’élu communiste d’avoir insisté pour que ses délégations du 1est le vice-président lui soit retiré pendant son incarcération.
Ce lundi, Jean Vila avait préparé le retour de flamme. “Dans son discours du 25 novembre, il me traite de menteur, d’idiot et me qualifie d’escroc politique. J’ai dû consulter le dictionnaire pour certaines de ses calomnies. Interlope : activité non légale, d’apparence suspecte. Cette définition était inconnue de mon vocabulaire mais peut-être commune au sien.« Et l’élu communiste de maintenir sa position : “En tant que président, j’aurais enlevé toutes ses délégations depuis longtemps”. Jean Vila arguant en assurant que le maire du Barcarès aurait tenté, à plusieurs reprises, de prendre la place de président de la communauté urbaine.
Alain Ferrand encaisse. Mais non sans broncher. Ce n’est pas le genre. “Nous venons de rendre hommage à Alain Got qui vient de nous quitter. Je n’ai donc pas le cœur de me lancer dans les débats sur cette politique de bas niveau et de caniveau.». Le maire du Barcarès a conclu que le sujet était clos. Sur ce point, les deux élus étaient d’accord. Pour ce soir-là, en tout cas.
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