Bien qu’il ne soit plus vraiment considéré comme tel, Nathanaël Ferreira a toujours le statut d’apprenti, puisqu’il compte 49 victoires en compétition. Il lui reste encore un peu de chemin à parcourir (86 réussites) avant de perdre totalement sa décharge et ainsi devenir jockey professionnel. En tout cas, le jeune homme de 23 ans occupe actuellement la première place du classement du meeting de Cagnes-sur-Mer avec cinq victoires, une unité devant ses plus proches poursuivants (NDLR : Félix de Giles et Johnny Charron). . « Mon statut a beaucoup évolué. Je participe régulièrement à des quintés, des courses sans relève, etc.”, indicates Nathanaël Ferreira.
Restez en haut de la liste
Si les années sont belles en région parisienne, le meeting azuréen est particulièrement réussi pour le jockey : « J’ai toujours eu beaucoup de succès à Cagnes. De plus, cette année j’ai la chance d’être associé à de bons chevaux. Cela fait deux ans que je suis dans le Top 3, mais c’est la première fois que j’atteins ce score aussi rapidement. Comme tous les professionnels, il faut avoir des chevaux qui s’adaptent bien à la piste pour réussir ici. Être en tête de liste n’est pas un objectif fondamental, mais étant donné que je suis à cette place, j’aimerais y rester !
Originaire de l’ouest de la France, Nathanaël Ferreira a débuté le métier chez Afasec et aux côtés de Jean-Paul Gallorini, avec qui il a découvert l’hippodrome de la Riviera : « J’ai fait ma première course ici, pour lui. J’en suis à ma sixième réunion. A Cagnes-sur-Mer, j’ai marqué mon premier succès, puis mon premier tir sur deux et mon premier tir sur trois.
Un nouveau départ
Le reste (et l’essentiel) de sa carrière se déroule aux côtés de Sylvain Dehez, dont il devient l’équipementier d’origine et dont il réalise les rencontres suivantes. Mais pour la première fois cette année, Nathanaël Ferreira travaille en freelance. « J’ai quitté l’écurie de Sylvain Dehez. Nous étions à la fin du cycle et je sentais que nous devions peut-être changer. Je resterai cependant basé près de Maisons-Laffitte. Quoi qu’il en soit, je le remercie pour tout ce qu’il a pu faire pour moi. Il m’a façonné et m’a donné ma chance malgré mon jeune âge. Je lui dois beaucoup. Le pilote est également en selle tous les matins sur les pistes de Cagnes-sur-Mer : «Je constitue deux lots chez Mickaël Seror, puis je m’organise comme bon me semble.»
Au-delà des courses, la Côte d’Azur a ses bienfaits, le soleil permettant de s’évader de la grisaille parisienne… Et les délais moins réguliers permettent au jeune homme de s’adonner à d’autres activités : « En dehors des entraînements, nous essayons de profiter du beau -. Mes beaux-parents, passionnés de trot, sont présents dans la région. J’en profite pour passer du - avec eux, mais aussi pour me mettre au sulky, pour le plaisir. »
Ses belles impressions de la rencontre
“Journée polaire m’a finalement fait une très bonne impression. Il a débuté sur le steeple cagnois et s’est très bien adapté à l’hippodrome. C’est un cheval de classe et le terrain était intéressant. Cela lui fait du bien d’être ici. J’espère rester associé à lui. Kristal du Seuilavec qui j’ai gagné, peut doubler la mise. Sa dernière performance dans le Quinté+ n’est pas mauvaise, car on l’a mis derrière, et personne n’est revenu de l’arrière. Il faudra également reprendre Marie Goun enfant de 3 ans. Elle n’a rien compris lorsqu’elle a débuté dans le Prix des Citronniers. La dernière fois, elle a fait une erreur et je suis tombé. Cependant, c’est une pouliche qui a beaucoup de qualités.
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