Drame de la rue d’Aubagne, immeubles effondrés à Lille, à Bordeaux, immeubles menacés à Toulon, Orléans, Manosque et, plus localement, en haut du cours Sextius, la place des Cardeurs, l’immeuble Milhaud-Artéa boulevard de la République ou encore le bas du cours Mirabeau cet été… Les centres anciens aux immeubles parfois centenaires se retrouvent souvent fragilisés par le changement climatique, les épisodes thermiques, venteux, pluvieux, y compris la négligence des propriétaires ou copropriétaires, responsables du bon état de leur immeuble, des travaux successifs ou encore de l’évolution de la nappe phréatique.
80 commandes de péril ordinaire en cours
Aix ne fait pas exception à la règle avec ses bâtiments sans fondations profondes, ni en béton armé comme c’est le cas des constructions plus récentes. Aix, ville d’eau, possède aussi un labyrinthe de sous-sols avec des caves parfois équipées de puits, souvent bouchées par des aménagements privés. « Ces sous-sols étaient des caves en terre cuite. Nous recevons souvent des demandes de bonne foi de la part de l’urbanisme pour aménager des caves déjà existantes. On nous a par exemple récemment demandé une salle de yoga. Autant dire qu’il est carrelé, les murs enduits, et donc un bâtiment qui ne peut plus vivre comme il était initialement prévu. Il faut être extrêmement vigilant sur ce qui se passe dans les sous-sols des immeubles. Ce sont des caves et ça. ne peuvent être des pièces habitables, sauf pour conserver la cave dans son état d’origine », souligne Jean-Louis Vincent, élu à l’urbanisme de la Ville d’Aix.
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