Par
Coralie Durand
Publié le
18 décembre 2024 à 17h46
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47 000 € d’un côté, 10 000 € de l’autre : deux structures importantes de la région de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), l’Ecole des Beaux-Arts et l’office de tourismebénéficieront de l’aide exceptionnel de l’agglomération pour équilibrer leur budget.
De quoi (presque) boucher les trous, mais sous conditions.
Pas assez d’élèves à l’Ecole des Beaux-Arts
L’école située à proximité du Théâtre de Saint-Nazaire accuse en effet un déficit de 72 000 €sur un budget de 1,6 million d’euros. La raison : la structure ne compte que 118 étudiants alors qu’elle peut en accueillir 180.
Pour cette année, il visait un effectif de 162 personnes, soit 100 en formation universitaire pour un diplôme national artistique (DNA) ; 62 en classe préparatoire dont 22 internationaux. Mais un premier bilan des inscriptions fait état de 118 élèves, soit 79 en DNA et 39 en classe prépa dont 17 internationaux.
A cela s’ajoute « un sous-estimation fluides refacturés par l’agglomération ».
La Carene a décidé d’aider l’école, mais pas à hauteur des 72 000 € demandés. L’agglomération en couvrira près des deux tiers, avec 47 000 €, soit 10 000 pour les étudiants non inscrits et 37 000 pour la facture énergétique.
L’école devra financer sur ses fonds propres les 25 000 € restants du déficit de Saint-Nazaire.
Et l’aide doit rester exceptionnelle : un nouveau pacte de partenariat est à l’étude et « l’agglomération est attentive à poursuivre les efforts pour optimiser les coûts de fonctionnement et développer des stratégies offensives en matière de valorisation des formations proposées, de stabilisation des effectifs étudiants et de diversification des revenus ».
Facture énergétique trop lourde pour le Snat
Déficit également à l’office de tourisme intercommunal (ou Saint-Nazaire Agglomération Tourisme, Snat). Non pas par manque de visiteurs, puisque leur nombre est en hausse de 6 % par rapport à 2022, mais pour d’autres raisons.
Le premier : la facture d’énergie, très lourd pour « maintenir la température dans les musées et notamment Escal’Atlantic » (installé dans la base sous-marine). La délibération cite ainsi l’un des contrats, augmenté de « plus de 300 % » sur les trois dernières années. Le coût des services externes augmente également.
Résultat : un trou de 100 000 €. Lequel était déjà là en 2023 et qui était de 80 000 € en 2022 – deux déficits comblés ensuite par l’agglomération et la Ville de Saint-Nazaire. Cette fois, c’est Carene qui sera aux commandes.
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