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avec les travaux de Tzen 2, ces résidents vont avoir mal à la tête pendant six mois

Par

William Lackaille

Publié le

18 décembre 2024 à 17h32

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Depuis début décembre, leavenue Charles Péguy est en pleine tourmente à Melun (Seine-et-Marne). LE travail préparatoire à l’arrivée de Zen2 a commencé, conduisant à un réorganisation drastique du stationnement. Une situation qui donne lieu malentendus et mécontentement parmi les résidentsobligé de trouver solutions de garer leur véhicule pendant six mois. Tout le monde craint un dégradation de leur confort de vie pendant cette longue période période de construction. La mairie répond.

Une organisation contestée

Dès novembre, les premiers panneaux annonçant la mise en fourrière des véhicules stationnés sur l’avenue sont apparus. Les travaux devaient commencer le 18 novembre, mais l’annonce précipitée a surpris les habitants, comme en témoigne Catherine, également habitante du quartier : « Nous n’avons pas eu le - de nous organiser. De plus, ils n’avaient pas apporté de solution. »

Face aux protestations, le projet a finalement été reporté. Cette période de répit n’a toutefois pas suffi à apaiser les tensions. La reprise des travaux début décembre a obligé à démonter à nouveau le parking. Immédiatement, le sujet est revenu au point. « Chaque jour, environ 120 véhicules stationnent dans la rue, un chiffre qui augmente encore le jeudi, jour de marché place Picot », assure Catherine.

La mairie a proposé des places de stationnement temporaires, notamment place Picot ou rue Étienne Gilson, juste au-dessus et peu fréquentées. Mais ces propositions se heurtent à plusieurs limites.

D’une part, le marché du jeudi complique encore la situation : « Chaque semaine, il faudra trouver un nouveau lieu le mercredi pour libérer de la place pour les étals », s’inquiète l’habitant.

Ça va encore être le bordel !

Catherine, a resident of avenue Charles Péguy

En revanche, ces solutions ne prennent pas en compte les besoins des usagers du quartier, comme les étudiants du lycée voisin qui viennent en voiture ou les visiteurs du marché. « Nous ne pouvons même pas quitter la voiture pour aller chercher nos courses pendant quelques minutes. Cela va être une vraie galère pour les personnes ayant des poussettes ou celles qui ont des difficultés à marcher », craint-elle.

Pour certains, la solution la plus logique aurait été de déplacer temporairement le marché. Même si ça ne résout pas tout, « c’est déjà ça », souffle la Melunaise.

Des affichages avaient été installés avant la première période de travaux indiquant un début pour le 18 novembre. ©Photo envoyée à RSM77

Une longue attente et des soucis

Les travaux, annoncés jusqu’en juin 2025, s’accompagnent d’une crainte majeure : les retards. « Nous craignons déjà que cela prenne plus de - que prévu. Cela signifie-t-il que nous allons être dans ce pétrin pendant six mois ? ! », demande Catherine.

Au-delà des désagréments quotidiens, c’est le manque de communication qui est le plus critiqué. Les habitants regrettent l’absence de réunions ou de discussions pour anticiper les difficultés. « Nous aurions aimé être informés beaucoup plus en amont, plutôt que de le découvrir quelques jours avant le début des travaux », déplore le riverain.

Pendant que les habitants tentent de s’adapter tant bien que mal, la mairie devra sans doute ajuster son organisation pour limiter les nuisances. Pendant ce -, avenue Charles Péguy, chacun apprend à jongler avec les contraintes et les solutions improvisées, avec une question sur toutes les lèvres : combien de - cela va-t-il durer ?

Contactée, la mairie a apporté quelques précisions. « Il y a plusieurs dizaines de places qui ont été supprimées avec ce projet. Elle a débuté le 9 décembre et condamne 80 lieux”, nous dit-on. Ce nombre de places

La municipalité est consciente des problèmes que ce type de travaux peut engendrer et a donc présenté des alternatives : « Nous avons donné aux habitants la possibilité de se garer sur la place du marché de Picot en dehors du marché. On sait aussi qu’il fait nuit tôt et afin de rendre la rue Étienne Gilson plus praticable. Nous sommes en train d’installer l’éclairage », ajoutent-ils.

Le marché a lieu deux jours par semaine, seulement quelques heures.

Mairie de Melun

En revanche, sur la proposition de changement d’emplacement du marché, la mairie ne souhaite pas revenir sur son choix : « C’est beaucoup trop compliqué de changer d’emplacement du marché. Ce sont des enjeux économiques et nous avons besoin d’un accès spécifique à l’électricité et à l’eau. »

Les résidents devront alors serrer les dents et parvenir à adopter au plus vite de nouveaux réflexes pour que ces six prochains mois se déroulent le mieux possible.

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