Locataires et propriétaires scruteront les tarifs des Services Industriels de Genève pour l’énergie thermique

Publié le 18 décembre 2024 à 17h50

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Les prix représentaient la grande inconnue du projet dantesque de l’Etat de Genève : créer des réseaux souterrains destinés à l’énergie thermique. En 2022, les Genevois ont donné leur feu vert en votant à une large majorité, près de 80% des votants, en faveur du monopole de la SIG sur la structuration des réseaux thermiques (RTS).

Ce système devrait accélérer la transition énergétique. D’ici 2050, les réseaux structurants couvriront plus de 50% de la demande de chaleur du canton avec 100% d’énergie renouvelable, ont annoncé la SIG et le gouvernement lors d’une conférence de presse. Pour atteindre cet objectif, le GIS connectera 6 800 immeubles, soit l’équivalent de 90 % du parc locatif. D’ici 2030, SIG prévoit d’investir 1,5 milliard de francs pour produire des énergies renouvelables, comme à la station d’épuration de l’Aïre, et de construire près d’une centaine de kilomètres de canalisations supplémentaires. . Ce qui entraînera beaucoup de travail. « Les SIG feront un effort de communication avec les citoyens. Ces projets sont au service de la collectivité», assure Robert Cramer, président du conseil d’administration de l’autorité publique. La ville de Genève, commune qui, de par sa densité, accueillera la majorité des canalisations, sera fortement touchée par les gênes à la circulation.

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