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Le Niortais Fabien Belloni au bout de son effort lors des championnats du monde

Le 29 juin dernier, Fabien Belloni prenait le départ du triathlon 70.3 aux Sables d’Olonne. A l’arrivée, après 4h56’05 d’effort, il obtient sa première qualification pour les championnats du monde Ironman, dans sa catégorie (55 – 59 ans). La date a été fixée au 15 décembre, à l’autre bout de la planète, autour de la ville de Taupo en Nouvelle-Zélande.

Depuis, l’homme a continué à s’entraîner, histoire d’être prêt à ce nouveau défi (1,9 km de natation, 91 km de vélo, 21,2 km de course à pied). « Ma préparation a duré cinq mois, rythmée par des compétitions comme l’Ironman de Vichy et de Marbella, explique Fabien Belloni, qui pratique le triathlon depuis 2018 après une carrière de marathonien. En moyenne, on compte deux séances de natation, cinq séances de course à pied et quatre à cinq séances de vélo par semaine, en utilisant notamment le home trainer. Ce n’est pas facile de se préparer à un triathlon en automne et en hiver. »

Un voyage en couple

Sans aucun effort, le triathlète a même osé participer au dernier marathon de La Rochelle, bouclé en 3 heures 16 minutes. «Je me suis senti bien tout au long de la préparation»ajoute-t-il.

De quoi s’envoler vers le Pacifique « dans les meilleures conditions » et affronter une rude concurrence, entre professionnels et les meilleurs triathlètes de la planète. « La course s’est bien déroulée, dans une météo estivale. J’ai nagé à mon niveau. La partie vélo était difficile avec un peu de dénivelé mais surtout des routes au revêtement très médiocre. J’ai fini par une bonne course avec un semi marathon en 1h37. Je m’étais fixé l’ambition d’être finisseur d’une part et d’essayer d’être au milieu du classement dans ma catégorie (55 – 59 ans). C’est fait (107e sur 285), résume Fabien Belloni, qui était une nouvelle fois accompagné de Nathalie sur cet événement au long cours. Ce fut une grande joie à l’arrivée et un certain soulagement compte tenu de la lourdeur des préparatifs logistiques. Au final, je me sens bien physiquement et mentalement, car cette préparation logistique était une charge mentale. »

Le - des vacances

Le triathlète niortais de 56 ans a également pu bénéficier « une belle ambiance le jour de la course, dans un lieu de rêve, le Lac Taupo, le deuxième plus grand lac d’eau douce du monde, complété par Fabien Belloni. Il y avait beaucoup d’ambiance et d’encouragements dans un univers cosmopolite (environ 120 nationalités). Mais le plus frappant, c’est le niveau général très élevé. »

Après l’effort, place au réconfort. L’athlète passera « une semaine de vacances dans ce magnifique pays aux paysages à couper le souffle ». Il sera alors - de se projeter sur le futur objectif, l’Ironman des Sables d’Olonne se compose de 3,8 km de natation, 180 de vélo et un marathon en conclusion.

 
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