Ce nouveau radar “est caché” derrière un arbre à Toulouse, le maire demande qu’il soit déplacé

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Il s’agit d’un radar urbain qui signale les excès de vitesse dans les deux sens de circulation sur l’avenue Georges Pompidou à Toulousecette artère majeure qui relie Jolimont et Marengo.

Positionné au numéro 21 de l’avenue, il a été installé au printemps 2024 comme une vingtaine d’autres radars urbains de ce type sur l’ensemble de la commune.

Un radar installé sur un poteau, « caché » derrière un arbre, diront certains automobilistes (il est néanmoins plus visible en hiver lorsque l’arbre n’a plus de feuilles, ndlr), et signalé par un petit panneau quelques mètres avant.

Le maire de Toulouse demande de le déplacer

En phase de test jusqu’à présent, ce radar est désormais opérationnel. Bref, cela inflige des amendes aux automobilistes, scooters, etc.

Sauf que la localisation du radar pose question et la discrétion de l’engin interroge même le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, qui a écrit au préfet de Haute-Garonne, Pierre-André Durand, pour lui demander de déplacer ces équipements « vers un site plus adapté ».

« Caché derrière les arbres, il est perçu comme un piège »

Dans son courrier du 10 décembre, le maire a indiqué au préfet « que le positionnement de ce radar n’est pas approprié ». Il précise sa pensée :

« En effet, ce dernier surprend les automobilistes car la pente augmente naturellement la vitesse. De plus, c’est caché derrière les arbres et cela est considéré comme un piège par les automobilistes. Enfin, il n’est pas situé à un carrefour et les passages piétons ne sont donc pas, dans cette configuration, source d’insécurité. Il conviendrait donc de le déplacer vers un autre site plus adapté. »

24 radars urbains installés

En Haute-Garonne, il existe 24 radars de ce type fixés sur du mobilier urbain, comme sur des lampadaires, ou sur des mâts dédiés, et qui disposent d’une cabine équipée d'”un moyen de contrôle mobile”, a expliqué le préfet de Haute-Garonne. , début 2024.

Parmi ces radars, trois contrôlent la vitesse sur des axes désormais limités à 30 km/h depuis début 2024. Là aussi, le maire demande que ces trois radars soient déplacés vers des axes où la vitesse autorisée est limitée à 50 km/h.

Comment les emplacements ont-ils été choisis ?

Pour rappel, les emplacements de ces radars ont été déterminés « en tenant compte des taux d’accidentalité, des données de trafic (flux routier et piéton), des infractions constatées, mais aussi de la proximité des autres radars déjà installés », détaillait la préfecture début 2024.

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