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« Le RC Vannes est là pour rester », explique Nick Abendanon

Top 14 (12ème journée). RC Vannes – Bayonne, samedi (16h30)

Quel est votre rôle pour cette deuxième saison à l’Aviron ?

Je suis toujours en charge des « compétences » (techniques individuelles) au sein de l’équipe de Grégory Patat. Avec les avants, nous travaillerons les habiletés autour des rucks et avec les arrières les coups de pied et les ballons hauts notamment.

Comment s’est passée la transition avec Vannes, où vous avez terminé votre carrière de joueur en mai 2023 ?

C’est Ged Fraser (responsable des arrières à Bayonne) qui était entraîneur adjoint à Vannes et qui m’a appelé. Nous avons bien travaillé ensemble en Bretagne et Aviron est un bon club, avec des gens formidables et un projet qui me plaît et qui avance.

Avez-vous déjà remis les pieds à La Rabine ?

Non, ce sera la première fois, samedi, avec Bayonne ! Ça va être génial ! C’est un stade qui me tient beaucoup à cœur. J’ai des frissons en attendant d’entendre les Bagpipes (cornemuse) de Bagadoubli dans le couloir…

Que pensez-vous des premiers pas de Vannes en Elite ?

On voit que le club est là pour s’entretenir, pas pour être un touriste. J’ai envoyé un message au président (Olivier Cloarec) après la victoire à La Rochelle. C’était magique ! Même la défaite contre Bordeaux montre que l’équipe est capable de rivaliser avec n’importe qui dans un match. Et on sait combien c’est difficile pour le promu, qui a moins de - pour recruter après son adhésion. Mais Jean-No (Spitzer) a fait un travail extraordinaire. C’est là qu’il est très fort : il vous amène toujours des joueurs que personne n’a repéré. Je pense par exemple à Rodrigo Bruni lorsque je jouais à Vannes, ou à Salesi Rayasi cette saison.

Quels autres joueurs vannais retiennent votre attention ?

J’ai joué un peu avec la charnière Maxime Lafage – Michael Ruru lorsque j’étais à Vannes. Pour moi, ce sont les deux joueurs les plus importants et j’espère, pour l’équipe, qu’ils pourront souffler un peu. Mako Vunipola a beaucoup apporté à la conquête, Sione Kalamafoni est un grand joueur et Francis Saïli est impressionnant.

Prêt à revenir travailler à Vannes alors ?

Ce n’est pas une nouveauté (il est sous contrat jusqu’en juin 2025), mais on ne sait jamais, peut-être un jour ! Ma famille et moi aimons Vannes et nous y avions d’ailleurs une maison.

 
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