Le la population saura que la gauche existe et qu’elle vise à conquérir la ville, s’enthousiasme Georges. Ce soir c’est positif, c’est une étape importante mais seulement une étape », il se souvient. Dans l’arrière-salle du Cercle de l’Harmonie, la cinquantaine de citoyens présents viennent de se mettre d’accord sur le nom de la tête de liste du Printemps de l’Aubagnais. Le choix n’a pas été très difficile, puisqu’un seul candidat s’est présenté : Jean-Pierre Squillari. Mais cette candidature aurait pu susciter le débat. Il a été approuvé à l’unanimité. Avec bonheur même. L’écologiste David Chiousse dit avoir « J’ai ressenti un moment de vérité et c’est rare en politique ». Après que Jean-Pierre Squillari a présenté sa candidature, Dominique Benassaya-Nivet, conseiller municipal d’opposition (Alternative citoyenne écologiste), s’est dit « confiant car Jean-Pierre Squillari fait preuve d’une profonde humanité et d’une grande connaissance de la ville. Et il a autour de lui un groupe avec une grande éthique et une envie d’avancer. ».
« Gasay défigure la ville »
Jean-Pierre Squillari, 72 ans, l’un des trois initiateurs il y a deux ans, avec Maurice Marsiglia et Jean-Luc Dimitri, de ce qui est aujourd’hui devenu le Printemps des Aubagnais, a déclaré avec beaucoup de sincérité ce qui l’a motivé à « entrer dans ce pétrin », a-t-il confié avec humour. Cet Aubagnais, qui a notamment dirigé le centre de secours incendie d’Aubagne de 1999 à 2010, a rappelé que « en tant que pompier, je me suis battu bec et ongles pour préserver chaque once de colline, puis Gazay a bétonné ». Jean-Pierre Squillari ne s’en cache pas : « Je veux expulser Gérard Gazay parce que c’est un imposteur. Il n’aime pas sa ville, parce qu’il la défigure. Cela lui fait perdre son âme. » Si mardi dans la salle, le public le qualifiait de « en haut de la liste », il s’est présenté comme « leader de la liste citoyenne et rassemblement de la gauche et des écologistes pour les élections municipales de 2026 ». Il a insisté sur le fait que « rien ne peut se faire sans le soutien des partis politiques de gauche et des écologistes. Chacun a son calendrier mais les semaines passent. A Aubagne, la droite est divisée, mais elle n’hésitera pas à s’allier au diable [le RN, Ndlr.]. Nous devons nous allier. Nous avons tous la même conviction et le même objectif « . La tête de liste et une ébauche de programme seront présentés fin janvier lors des vœux aux Aubagnais.
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