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Le judo de Colomiers, âgé de 46 ans, qui exerce dans les clubs de Pibrac-Mondonville et de Saint-Simon, a été titré début novembre dans la catégorie M4 – 100 kg.
« J’avais déjà participé à cette compétition en 2016. Elle avait lieu à Miami et j’ai terminé à la 7ème place. Huit ans plus tard, à Las Vegas, toujours dans la catégorie des -100 kg, Grégory Causero décroche le jackpot avec le titre mondial dans la catégorie M4. « C’était encore une fois un défi personnel avec toute la préparation que cela implique. Je remercie encore ma femme, mes enfants et tous mes partenaires de travail qui m’ont permis d’en arriver là”, explique le combattant de 46 ans, licencié au judo de Colomiers.
Son séjour au Nevada a duré une dizaine de jours. « Au total, nous étions cinq de Columérins à faire le déplacement. Nous avons eu une deuxième médaille d’or, une médaille de bronze, une 5ème place et une 7ème place. Pour ma part, j’ai réalisé cinq combats pour cinq victoires. Il a fallu faire preuve de rigueur et de patience à l’arrivée, c’était évidemment une grande satisfaction », résume ce professeur de judo, qui exerce au sein des clubs de Pibrac-Mondonville et de Saint-Simon.
« Grégory est arrivé chez nous en 2001. Sa fidélité n’est donc plus à prouver. Il est un pilier du club en tant que référent sportif. Son titre mondial nous rend fiers», souligne Florence Merville, présidente de JC Pibrac-Mondonville. « Il transmet sa passion du judo à nos adhérents, toutes générations confondues. Mais pour nos jeunes, pouvoir échanger avec lui, c’est aussi l’école de la vie », confie Hervé Bonnefous pour le judo de Saint-Simon. « Grégory est totalement en adéquation avec les valeurs que nous défendons au sein du club. D’ailleurs, c’est la première fois que nous avons un champion du monde licencié chez les vétérans », souligne Alexandre Saby, président du judo de Colomiers.
Débuts à 4 ans au Gabon
Dans son parcours, Grégory Causero découvre le judo à l’âge de 4 ans, au Gabon. « A 9 ans, à mon retour en France, je suis allé au JC Tarbais, puis au Dojo Lourdais. Par la suite, je suis passé par le Pôle Espoir et le Pôle France, sur les antennes de Bordeaux, Toulouse et Marseille. enseignant le judo, notamment via mon Brevet d’État, je crois que j’ai toujours eu ça en moi», rembobine le Haut-Garonnais qui, en dehors du judo, travaille dans une entreprise de rénovation.
Et 2025 ? Sa réponse éclate : « Mon principal projet serait de pouvoir voyager au Japon ». On croise les doigts.
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