Le maire de Nice, Christian Estrosi, a reçu hier soir des membres de la communauté mahoraise à l’hôtel de ville pour une cérémonie de soutien à Mayotte. L’occasion d’annoncer non seulement le vote, prévu ce matin au conseil municipal, d’une enveloppe d’aide de 100 000 euros. Mais aussi, la proposition de jumelage avec Mamoudzou, capitale de ce département français durement frappé par le cyclone Chido, samedi 14 décembre.
« Je voulais m’adresser aux habitants de Mayotte avec qui j’ai partagé de belles choses lorsque j’étais ministre. C’est un archipel incroyable et notre émotion est forte aujourd’hui, même si nous ne connaissons pas encore précisément le bilan humain.souligne l’élu. La Ville engagera une subvention de 100 000 euros pour soutenir les sinistrés et pour cela, nous travaillons la Croix Rouge. L’heure est désormais aux premières initiatives et nous verrons ensuite comment structurer efficacement nos actions.
A ce titre, le CCAS peut recevoir des dons, au profit de Mayotte, soit en les déposant sur place au 4 rue Pierre-Gautier, soit en ligne via le site de la Ville nice.fr (le module doit être mis en ligne d’ici ce mercredi midi à le dernier).
Une proposition de jumelage avec « une ville sœur »
Par ailleurs, Christian Estrosi a parlé plus particulièrement de la capitale de Mayotte, Mamoudzou : « Ville sœur de Nice ». Il propose de sceller un jumelage avec Nice « pour construire ce lien fort de fraternité. »
Dans le public, les visages des proches des Mahorais sont tendus. “Nous sommes tous très inquiets car nous n’avons pas de nouvelles de nos familles”murmurent Madi Fatima, 28 ans, son bébé dans les bras, et Attoumanizahara, 53 ans. Les deux femmes ne sont pas issues de la même famille mais partagent les mêmes craintes. “C’est très difficile”confie la jeune maman.
« Les moyens de communication sont toujours coupés. Nous venons tous de villages différents donc nous essayons de savoir si quelqu’un à Nice a des informations sur la situation là-bas et nous en parlons. C’est bien que la France débloque des moyens même si elle aurait dû le faire depuis longtempsremarque Halima, 31 ans. La plupart des maisons balayées étaient en tôle. Nous espérons qu’après cette catastrophe, nous reconstruirons des logements permanents et permanents… »
Le maire de Nice, Christian Estrosi, a reçu, dans la soirée du mardi 17 décembre 2024, des membres de la communauté mahoraise à l’hôtel de ville pour une cérémonie de soutien à Mayotte. L’occasion non seulement d’annoncer le vote, prévu ce mercredi 18 décembre au conseil municipal, d’une enveloppe d’aide de 100 000 euros. Mais aussi, la proposition de jumelage avec Mamoudzou, capitale de ce département français durement frappé par le cyclone Chido, samedi 14 décembre.
« Je voulais m’adresser aux habitants de Mayotte avec qui j’ai partagé de belles choses lorsque j’étais ministre. C’est un archipel incroyable et notre émotion est forte aujourd’hui, même si nous ne connaissons pas encore précisément le bilan humain.souligne l’élu. La Ville engagera une subvention de 100 000 euros pour soutenir les sinistrés et pour cela, nous travaillons la Croix Rouge. L’heure est désormais aux premières initiatives et nous verrons ensuite comment structurer efficacement nos actions.
A ce titre, le CCAS peut recevoir des dons, au profit de Mayotte, soit en les déposant sur place au 4 rue Pierre-Gautier, soit en ligne via le site de la Ville nice.fr (le module doit être mis en ligne d’ici ce mercredi midi à le dernier).
Une proposition de jumelage avec « une ville sœur »
Par ailleurs, Christian Estrosi a parlé plus particulièrement de la capitale de Mayotte, Mamoudzou : « une ville sœur de Nice ». Il propose de sceller un jumelage avec Nice « pour construire ce lien fort de fraternité. »
Dans le public, les visages des proches des Mahorais sont tendus. “Nous sommes tous très inquiets car nous n’avons pas de nouvelles de nos familles”murmure Madi Fatima, 28 ans, son bébébébé dans les bras, et Attoumanizahara, 53 ans. Les deux femmes ne sont pas issues de la même famille mais partagent les mêmes craintes. “C’est très difficile”confie la jeune maman.
« Les moyens de communication sont toujours coupés. Nous venons tous de villages différents donc nous essayons de savoir si quelqu’un à Nice a des informations sur la situation là-bas et nous en parlons. C’est bien que la France débloque des moyens même si elle aurait dû le faire depuis longtempsremarque Halima, 31 ans. La plupart des maisons balayées étaient en tôle. Nous espérons qu’après cette catastrophe, nous reconstruirons des logements permanents et permanents… »
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