Le Docteur Alassane Guèye, directeur de la promotion de la bonne gouvernance, a détaillé, au micro de Migui Maram Ndiaye sur Radio Sénégal, les avancées liées à la relance du processus d’adoption de la loi sur l’accès à l’information. Cet atelier, organisé avec des acteurs clés, vise à renforcer la transparence, élément fondamental dans la lutte contre la corruption et la promotion de la bonne gouvernance.
Pour le Docteur Guèye, le contexte actuel est favorable à l’adoption de cette loi. « Le président de la République, très engagé dans la lutte contre la corruption, a hérité d’un dossier en cours. Aujourd’hui, nous avons une nouvelle Assemblée nationale, déterminée à faire avancer les réformes essentielles à la transparence et au développement. C’est pourquoi cet atelier a réuni les médias, la société civile et l’administration pour informer et mobiliser autour de ce projet de loi. »
Entamé il y a plusieurs années, le processus d’adoption de la loi sur l’accès à l’information avait été ralenti. « Rien n’a empêché son adoption si ce n’est le manque de volonté politique de l’ancien régime, qui refusait de permettre aux citoyens et aux médias d’accéder à certaines informations. Avec le président actuel, doté d’un réel courage politique, cette barrière a été levée», a souligné le directeur.
L’accès à l’information est un pilier essentiel de la bonne gouvernance. Selon le Dr Guèye, « pour lutter efficacement contre la corruption et promouvoir la transparence, il est essentiel que les citoyens, les médias et les acteurs de la société civile aient accès aux informations nécessaires. Sans transparence, il ne peut y avoir de développement durable. Cette loi représente un outil clé pour aider l’administration et la société civile à soutenir les efforts du président dans cette lutte. »
Interrogé sur la prise en compte des intérêts des médias dans ce processus, le Dr Guèye a été clair : « Tout le monde était représenté, y compris les médias, la société civile et l’administration. Chacun a apporté sa contribution à l’élaboration du texte. Nous pouvons affirmer avec certitude que les médias ont été pris en compte dans ce projet. »
Le texte, désormais prêt, attend la validation en Conseil des ministres avant d’être présenté à l’Assemblée nationale. « Le président de la République est très motivé pour que cette loi soit adoptée rapidement. Ce qui est sûr, c’est qu’il figure dans son calendrier. Après cette loi, nous nous attaquerons à un autre dossier crucial dans la lutte contre la corruption : celui des lanceurs d’alerte. Cette dernière aura besoin d’un cadre juridique pour fonctionner efficacement, et cette loi sera un soutien majeur », a conclu Dr Guèye.v
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