A chaque rentrée scolaire, l’éducation nationale doit désormais faire face à des milliers de lycéens sans affectation faute de place dans la filière de leur choix. Ils étaient 13 800 à la mi-septembre au niveau national et la situation peut perdurer jusqu’aux vacances de la Toussaint pour les cas les plus complexes. Face à ce phénomène souvent dénoncé, notamment par le Défenseur des droits, le rectorat de Versailles a trouvé une nouvelle solution : scolariser ces étudiants dans un établissement privé sous contrat.
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Une première convention a été signée avec l’enseignement catholique du Val-d’Oise à la rentrée 2023 et une seconde a été créée dans l’Essonne à la rentrée 2024. Résultat : durant l’automne, 21 élèves sans affectation ont débuté leur scolarité dans un établissement catholique du Val-d’Oise et 10 dans l’Essonne. Il y en avait 35 dans le Val-d’Oise à l’année scolaire précédente. Dans les deux départements, “environ 800 lycéens” n’avait pas de mission à la rentrée, selon le rectorat.
« L’Éducation nationale nous a demandé d’accueillir ces élèves à l’étage. Il nous a semblé logique et normal de le faire, dans la limite des places disponibles, compte tenu de notre mission de service public »déclare Gérald Omnès, le directeur diocésain (responsable de l’enseignement catholique) of Essonne. « Cet accord contribue à la mixité sociale de nos établissements, en accueillant des étudiants qui ne seraient pas venus naturellement chez nous »acquiesce Jean-Marc Naudi-Bonnemaison, le directeur diocésain du Val-d’Oise.
Bénévolat familial
Ce partenariat ne concerne que les secteurs professionnels, où l’adéquation entre l’offre des lycées et les souhaits des étudiants est une équation complexe. La plupart de la cinquantaine d’étudiants qui bénéficient du dispositif sont inscrits dans des filières d’assistance, de gestion des organisations, de commerce et de vente ou de relation client, particulièrement saturées auprès du public, et que les gouvernements successifs voudraient réduire au profit des filières industrielles. , plus de pourvoyeurs d’emplois. Des places restent toutefois vacantes dans les filières tertiaires des lycées privés. des deux départements concernés.
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