Par
Jérémie Marty
Publié le
17 décembre 2024 à 16h23
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Le plafond salarial devrait être évoqué dans les prochains jours. Du mardi 17 décembre au mercredi 18 décembre, les présidents des clubs français sont réunis à Lyon pour évoquer ce sujet qui divise lors de l’Assemblée générale financière de la Ligue nationale de rugby.
Pour rappel, en Top 14, l’encadrement salarial est fixé à 10,7 millions d’euros. Toutefois, la LNR a mis en place un « crédit bleu » qui accorde un dépassement du plafond salarial de 180 000 euros pour chaque international inscrit sur la liste premium du XV de France.
Toulouse, La Rochelle et Bordeaux largement devant
Evidemment, ce crédit bleu rapporte bien plus aux grosses équipes du Top 14 comme le montre une infographie publiée dans les colonnes de Sud Ouest. Fournisseur numéro un du XV de France avec 12 internationaux, le Stade Toulousain est celui qui bénéficie le plus de cette mesure avec 2.4 million de budget a plus.
En deuxième position, on retrouve le Stade Rochelais qui récolte 1,26 million d’euros grâce à ses 7 joueurs cochés sur la liste premium des Bleus. Bordeaux-Bègles completes the podium avec six habitués de Marcoussis et un budget supplémentaire de 1,08 million d’euros.
Toulon, Lyon et Montpellier sont indemnisés à hauteur de 720 000 euros pour quatre joueurs sélectionnés tandis que le Racing 92 et le Stade Français récoltent 540 000 euros pour trois joueurs. Derniers clubs à bénéficier de ce crédit bleu, Castres, Pau et Perpignan reçoivent 180 000 euros. Sans internationaux, Bayonne, Clermont et Vannes ne bénéficient pas de cette mesure.
Entre logique et inégalités ?
À première vue, ce crédit bleu semble creuser l’écart entre les grandes équipes et les clubs plus modestes. Mais il y a aussi une logique à récompenser les équipes qui envoient une bonne partie de leur épine dorsale à plusieurs reprises dans la saison dans les rangs du XV de France.
Quant au plafond salarial, le fait que tout le monde ait le même plafond devrait normalement garantir un minimum d’équité. Le baisser, l’augmenter ou encore l’échelonner entraînerait forcément des débats en fonction des situations financières et sportives propres à chaque club. Une chose est sûre, les discussions s’annoncent denses entre les différentes parties.
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