Créé en 2016 après la fermeture administrative et financière du Rugby de Saint-Nazaire, le SNO remonte peu à peu la pente.
Cela fait huit ans que Saint-Nazaire Rugby, alors en Fédérale 1, était contraint de fermer ses portes. Le choc a été violent, l’effondrement brutal, mais le rugby à Saint-Nazaire n’a pas disparu. « Le club a dû fermer en octobre 2016se souvient Romain Gressier-Monard, l’actuel président. Un mois plus tard, nous partions avec notre école de rugby et notre équipe Belascain, finaliste du championnat de France. Cette fondation a été la base pour remettre le club sur les rails. »
Trois salariés et un CEL
Le SNO a tiré les leçons de ce triste épisode. Au cœur d’un bassin économique riche, où les Chantiers de l’Atlantique et Airbus jouent un rôle considérable, le club souhaite se structurer et revenir au sommet. Mais pas à n’importe quel prix. « Nous aimerions viser la croissance dans les trois ou quatre prochaines années, mais seulement si l’aspect financier nous le permet. Nous avons déjà été brûlés une fois avec cette fermeture administrative et financière. Nous ne voulons pas revivre cette expérience désagréable »poursuit le gérant. Au quotidien, Saint-Nazaire Ovalie emploie trois salariés, dont deux s’occupent du Centre de Formation Labellisé. « C’était une évidence de garder le Cel lors de notre départ en 2016. Nous avons cette envie d’être formateurs et de nourrir notre équipe première avec nos jeunes »glisse Gressier-Monard. D’ailleurs, il arrive que les meilleurs éléments du SNO tentent leur chance à La Rochelle ou à Vannes. “Nous sommes entre les deux grands clubs de l’Ouest et nous essayons de bien faire, continue-t-il. Dans les Pays de la Loire, nous sommes l’un des quatre clubs dotés d’un Cel. C’est vraiment notre force. Au-delà de sa formation, l’Ovalie de Saint-Nazaire se démarque également par la belle activité qu’elle propose en dehors du terrain. Le club est engagé sur plusieurs fronts. Elle intervient dans les quartiers ou les écoles et remplit son rôle sociétal. “On ne s’ennuie pas, c’est vrai, sourit son président. Chaque mois, nous organisons un événement avec nos partenaires.
Le prochain ? Pour le tournoi, le SNO proposait un voyage en Angleterre pour soutenir les Bleus. C’est déjà demain.
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