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Dans l’Orne, il est condamné pour avoir menacé de mort son ex-compagne

Par

Editorial Flers

Publié le

11 décembre 2024 à 7h50

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Un habitant de Chanu (Orne) a été condamné ce vendredi 6 décembre 2024 par le tribunal judiciaire d’Argentan pour avoir prononcé, en récidive, menaces de mort envers son ex-compagne.

Pour lui, cette femme le prive de son enfant et ne voit absolument pas dans ces messages une trace de menace, mais plutôt difficulté à s’exprimer.

“Mon fils est toute ma vie”

Le 6 avril 2023, une femme porte plainte contre son ex-conjoint pour menaces de mort quiil aurait prononcé contre lui.

Tu es dans la merde jusqu’au cou, tu sais que mon fils c’est toute ma vie, tu es bientôt mort.

Le défendeur

Elle explique qu’il n’est pas satisfait de ne pas voir son fils, mais qu’une décision de justice lui avait confié la garde de l’enfant.

Ce ne serait pas pas la première fois qu’elle a porté plainte contre son ex-conjoint, principalement pour violences.

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Présent à l’audience, l’homme déclarera que les messages qu’il a envoyés ne constituent pas des menaces. « Alors, que pensez-vous de ces messages ? », demande le président. Réponse du prévenu : « Je n’en pense rien, Peut-être que je m’exprime mal.

Il précise que la mère de son fils est très manipulatrice et menteuse.

Plusieurs condamnations à son dossier

Plusieurs condamnations figurent sur son casier judiciaire pour injures et actes liés à la drogue, dont la dernière condamnation a été prononcée cette année. « Ces convictions sont derrière moi. Aujourd’hui, j’ai un enfant et je fais tout pour avancer”, a réagi le prévenu.

Aujourd’hui, on ne peut que constater l’amélioration de l’accusé, sa meilleure forme. Ce n’est plus celui que l’on rencontrait autrefois, mais qui a encore du mal à se contrôler.

Le procureur de la République

Cette dernière exigeait, dans la répression, un parcours de responsabilisation pour la prévention et la lutte contreviolence au sein du couple dans les six mois ou deux mois de prison en cas de non-exécution.

Pour la défense, l’infraction n’est pas constituée. « Ce sont les mots de mon client, c’est sa façon de s’exprimer » ; avant de plaider en faveur d’une exemption de peine.

Le tribunal suivra finalement les réquisitions du ministère public.

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