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SÉNÉGAL-SOCIETE/ONPN envisage d’élargir son champ d’action (Directeur) – Agence de Presse Sénégalaise

Dakar, 10 déc (APS) – L’Office national des quartiers de la nation (ONPN) envisage de s’agrandir son champ d’action en révisant son décret de création jugé « fermé » dans un monde en évolution, a annoncé mardi sa directrice générale, Fatima Mbengue.

»(…) nous reviendrons, dans nos nouvelles missions de l’Office National des Quartiers de la Nation en 2025, sur cet arrêté [La loi n°2006-39 du 21 novembre 2006 portant statut de Pupille de la Nation] qui, pour moi, est un peu fermé, qui n’est pas très ouvert. (…) En lisant le décret et en voyant comment le monde a évolué, a changé, les soins, les champs d’action doivent être encore plus ouverts », a déclaré le directeur général.

S’exprimant dans un entretien à l’APS, en prélude à la 1ère édition de la Journée Nationale des Quartiers de la Nation prévue samedi prochain, au Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamnadioelle croit que 2025 sera une année de plaidoyer et de réformes.

“Nous allons mettre en place un comité composé de nombreux spécialistes afin que nous puissions travailler en profondeur sur les changements que nous souhaitons apporter par rapport aux personnes qui devraient en faire partie”, a-t-elle déclaré.

«Un de nos premiers projets est d’œuvrer pour que l’État puisse relever l’âge de prise en charge des pupilles jusqu’à 21 ans, pour permettre au moins à ces enfants de continuer à percevoir leur allocation», a-t-elle expliqué.

Elle a salué les efforts déployés par l’Etat pour mettre en place des filets sociaux permettant à ces jeunes de s’insérer, tout en reconnaissant certains problèmes au sein de l’office, notamment budgétaires.

Selon elle, le bureau travaillera également à mettre en place certains mécanismes pour que la prise en charge ne concerne pas uniquement les enfants des agents de l’Etat sénégalais ou ceux des victimes de drames.

« Nous savons que dans le monde d’aujourd’hui, beaucoup ne sont pas fonctionnaires et ont besoin de l’aide et du soutien de l’État du Sénégal. Je vais juste prendre l’exemple de femmes souffrant de problèmes mentaux qui errent dans les rues avec leur bébé dans les mains », a-t-elle ajouté.

AMN/FKS/OID/SBS

 
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