Le maire de Dakar a déclaré, lundi 9 décembre, qu’il résisterait à d’éventuelles tentatives du nouveau gouvernement de le démettre de son mandat, alors qu’il déjà a perdu son mandat de député.
A ceux qui cherchent « les voies et moyens pour me démettre de mes fonctions de maire de la ville de Dakar, je voudrais leur dire Tous tout de suite que je n’accepterai pas », a déclaré à la presse Barthélémy Dias, en désaccord avec l’actuel Premier ministre, Ousmane Sonko, dont il était l’allié lors de cette dernier était dans l’opposition. “Barthélémy n’est pas violent, mais je ne me laisserai pas marcher sur les pieds”, a-t-il ajouté en parlant de lui-même au troisième personne.
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L’Assemblée nationale a déchu Barthélémy Dias de son mandat parlementaire la semaine dernière à la demande du ministère de la Justice, en raison d’une condamnation pour homicide volontaire prononcée. dans 2017, confirmé en appel en 2022, et validé par la Cour suprême en 2023.
Élu maire en coalition avec Pastef
Il a été élu maire de Dakar en 2022 en un coalition l’alliant au parti Pastef d’Ousmane Sonko, opposant au président de l’époque, Macky Sall. Barthélémy Dias et Ousmane Sonko se sont brouillés en 2023, avant la présidentielle.
La confrontation grossière politique entre les deux hommes a donné lieu à des incidents lors de la campagne pour les élections législatives de novembre, remportées haut la main par le camp du Premier ministre.
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Barthélémy Dias a affirmé, lundi 9 décembre, qu’il comptait renoncer à la députation « pour des raisons personnelles » mais a dénoncé l’acharnement et volonté de vengeance contre lui. Son mentor, Khalifa Sall, a été démis de ses fonctions de maire par décret présidentiel en 2018, suite à une condamnation. verser détournement de fonds.
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