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« Je me mets au défi de lancer Uber ici aussi »

Fin 2024, le Marvejolais ne manque pas d’ambition même s’il vient de lancer sa société de transport TBSK. Entretien.

Vous êtes le premier chauffeur VTC en Lozère. Comment vous est venue cette idée ?

Dans toutes les grandes villes, quand on veut un taxi, on appelle un Uber. La Lozère est l’un des seuls départements où ce service n’est pas implanté.

Alors vous souhaitez faire venir Uber en Lozère…

Je me mets au défi de lancer Uber ici aussi. Pour le moment, je me fais connaître principalement via les réseaux sociaux. Mon formulaire a également été envoyé à Lozère Mobilité. Je suis en étroite collaboration avec l’office de tourisme de Marvejols. Je suis allé à Mende. J’ai déposé des dépliants et des affiches dans tous les hôtels, à l’office de tourisme, à la mairie. Je fais tout pour que les gens me contactent directement.

Qu’est-ce qui différencie un taxi d’un VTC ?

Nous fonctionnons sans taximètre, sans taximètres. Le prix du voyage est défini à l’avance, sur devis. En général, nous sommes moins chers. En revanche, nous ne pouvons pas marauder ni assurer de transport sanitaire.

« Un service qui s’adresse à tout le monde »

Quelle clientèle ciblez-vous ?

C’est un service qui s’adresse vraiment à tout le monde, de la grand-mère qui doit faire ses courses à l’homme d’affaires qui doit prendre l’avion pour Rodez ou le Puy-en-Velay.

Quelle est votre disponibilité ?

24h/24 et 7j/7. Mon cousin, qui a aussi sa carte professionnelle, me rejoindra. L’objectif est d’augmenter le nombre de chauffeurs et d’être disponible non-stop.

Comment devenir chauffeur VTC ?

J’ai passé un examen à la Chambre des Métiers et de l’Artisanat. J’étais le tout premier. Ils n’y étaient pas habitués. La partie théorique a été facile à mettre en place. Pour la partie pratique en revanche, j’ai dû louer moi-même un véhicule à double pédale. Je n’en ai pas trouvé dans le département. J’ai contacté une personne dans l’Hérault. Elle a roulé trois ou quatre heures pour me l’apporter.

Quelles conditions votre véhicule professionnel doit-il remplir ?

Il doit respecter certaines dimensions. S’il s’agit d’un diesel, il doit avoir moins de cinq ans.

Quelle voiture as-tu choisi ?

J’ai pris un SUV hybride, toutes options. Il dispose d’un toit ouvrant et même de sièges chauffants et refroidissants.

Se lancer comme chauffeur VTC représente donc un investissement important…

On ne commence pas avec 300 €. Rien que pour la voiture, j’ai touché environ 30 000 €. L’examen coûte 300 €. Inscription au registre VTC, 200 €. La carte professionnelle, 100 €… Il y a des coûts dans tous les sens. Maintenant, il va falloir travailler.

Transport TBSK. Contact : 07 86 91 06 87.
 
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