des policiers contrôlent un véhicule et découvrent de la drogue sous un tapis de sol

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Le 27 novembre 2024, un jeune homme de 19 ans a été condamné par le tribunal correctionnel d’Évry-Courcouronnes à 8 mois de prisondont 4 mois avec un sursis probatoire de deux ans pour transport, détention et acquisition de stupéfiants.

Couteau, résine de cannabis et argent trouvés

Dans la nuit du 25 au 26 novembre 2024, vers 2h45 du matin, une patrouille de police stationne sur le parking de la gare du Bois de l’Épine, à Ris-Orangis. La police voit un véhicule de type Peugeot 308 de couleur grise qui marque un point d’arrêt à leur hauteur avant de repartir.

La police décide d’aller contrôler le véhicule qui était garé plus loin. Alors qu’ils s’approchaient de ce dernier, ils aperçurent le passager arrière se pencher et jeter rapidement quelque chose sous le tapis de sol. Le conducteur et le passager avant ouvrent leurs fenêtres sur ordre de la police. De là, une forte odeur de cannabis se dégage de l’habitacle.

Le chauffeur leur dit queil n’a pas de permiset le passager avant leur donne un petit sac rouge contenant de la résine de cannabis. Les policiers fouillent alors le prévenu, placé à l’arrière du véhicule. Ce dernier est porteur de la somme de 200 € en petites coupures.

“Je ne savais pas qu’il y avait de la drogue dans la voiture”

La police a également soulevé le tapis de sol sur lequel il était assis et a découvert une boîte contenant 36 grammes de résine de cannabis. Un couteau a également été retrouvé sur le tableau de bord du véhicule.

A la barre du tribunal correctionnel d’Évry-Courcouronnes, le prévenu, déjà condamné 4 fois, notamment pour usage de stupéfiants, se défend : « Je ne savais pas qu’il y avait des stupéfiants dans la voiture, ce n’est pas la mienne. Je me suis penché pour remettre mes chaussureset ne pas cacher la drogue. Les 200 € en espèces m’ont été donnés par ma mère pour faire des courses. »

«Monsieur nous ment. Il se trouvait à l’endroit où les policiers ont trouvé la drogue et ils l’ont vu se pencher pour cacher quelque chose. Monsieur est coupable», affirme le procureur de la République qui avait requis 8 mois d’emprisonnement, dont 4 assortis d’un sursis probatoire de deux ans.

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