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ce couple ornais au tribunal

Par

Editorial Flers

Publié le

6 décembre 2024 à 6h02

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Le couple a frôlé le drame de Saint-Pierre-d’Entremont (Orné). Un autre cas de violence domestique a été jugé mardi 3 décembre 2024 devant le tribunal correctionnel d’Argentan.
Le couple s’est rencontré en 2018 via un site : le début d’une relation qui deviendra assez contradictoireavec des hauts et des bas et une violence qui va empirer.

“On n’est pas loin d’un nouveau féminicide”

« Nous ne sommes pas allés loin d’un nouveau fémicide », a souligné le procureur de la République. Le jugement est mis en délibéré et la décision sera rendue à l’audience de mardi 17 décembre le prochain à 9h

Le prévenu, un homme de 35 ans, affirme qu’il s’est contenté de se défendre et répondre aux coupsque portait son ex-partenaire. Version visiblement différente de celle du plaignant.

Cependant, des rayures, coups de poing coups de pied avec chaussures de sécurité, coups de crayon, tirage de cheveux, morsures, il y aura même des coups de couteau, tout se passedans leur relation pour le moins conflictuelle.

Il nie toutefois tous les épisodes de violences rapportés, il déclare n’avoir fait que se défendre. Les coups n’ont jamais été intentionnels.

“Ta sœur se bat comme un homme”

Plusieurs personnes seront interviewées lors cette enquêtecomme l’ex-compagnon de cette femme pour qui, selon lui, elle doit pousser son nouveau compagnon jusqu’au bout, tout comme elle l’a fait avec lui.

C’est une femme qui beaucoup bu du whisky dès le matin, qui s’occupe de tout et veut toujours avoir raison. Au cours de leur relation, ils ont eu trois enfants dont il a la garde exclusive.

Le frère de cette femme explique qu’ils ne se voient plus. Le jour où il est arrivé chez eux pour leur apporter des meubles, ils ont été totalement ivre à 14 heures et il se vante de l’avoir frappée, ajoutant « ta sœur se bat comme un homme ».

La sœur du plaignant a souvent observé traces de coupssur sa sœur et avoue l’avoir emmenée plusieurs fois aux urgences.

J’étais son punching-ball, ce qu’il m’a fait était grave. Combien de fois il a dit qu’il allait me tuer.

La victime qui pleure

Elle revient à plusieurs de ces épisodes tous plus violents les uns que les autres et affirme qu’elle ne cherchait qu’une chose : « Une vie saine. »

Une plaie ouverte et 2,36 g/l d’alcool dans le sang

Le 4 septembre 2022, la police a été appelée par la sœur du prévenu qui a cette fois signalé une altercation entre le couple avec usage d’arme. A leur arrivée, une femme s’effondre devant eux.

Elle a une blessure ouverte au ventre et une blessure à la gorge. Elle a été rapidement prise en charge et évacuée vers l’hôpital. Son taux d’alcoolémie était de 2,36 g/l de sang et fils pronostique vital sérieusement engagé. Elle donnera aux enquêteurs un certificat médicalfixant l’incapacité à 14 jours.

Leurs recherches pour interroger l’auteur resteront vaines. Il ne sera arrêté que le 12 septembre. dénoncé par sa mère. Contrairement aux déclarations de son ex-compagne, les coups de couteau n’ont pas été intentionnels. Il explique que ce soir-là, ils ont encore une fois a pris les devants elle l’aurait menacé avec une bouteille.

Deux versions différentes

Il était en train de enlever une épine au doigt et en essayant de la repousser, le couteau lui a tranché la gorge. C’est en voulant le repousser une seconde fois que malheureusement le couteaus’enfonça dans son abdomen.

À son tour, elle affirme qu’elle ne l’a jamais menacé avec une bouteille, selon elle, dès qu’il est rentré à la maison, il a dit qu’il allait la tuer. Les coups de couteau étaient effectivement intentionnels. Elle précise que depuis leur séparationelle ne boit plus une seule goutte d’alcool.

Trois ans de prison requis

“On n’est pas loin d’un nouveau féminicide, heureusement, mais ce n’est pas grâce à cet homme”, souligne le procureur e. Il est d’accord qu’il y en a trop gros problèmes dans ce couple. Si la victime souffre d’une dépendance à l’alcool, les faits sont extrêmement graves.

En répression, il a requis une peine de trois ans de prison, dont deux ans accompagnés d’une peine de prison. séjour probatoire pendant deux ans avec les obligations de soins, de travaux, de réparation des dommages en plus des deux peines complémentaires obligatoires de détention ou porter une arme pendant cinq ans et inéligibilité.

” Pour quoi la version de mon clientil ne faut pas le croire et celui de la victime serait la vérité», interroge la défense pour qui il n’y a aucun élément dans ce dossier permettant d’affirmer que son client est bien à l’origine de ces contusions ou de ces coups.

Selon lui, les seuls éléments qui permettent de le poursuivre sont ceux qu’il a reconnus, le coup de crayon le coup de pied avec les chaussures de sécurité et le coup de couteau n’étaient qu’un accident.

Le jugement est mis en délibéréet la décision sera rendue à l’audience le mardi 17 décembre à 9h

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