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revivez la journée de mobilisation

Environ 2 000 personnes se sont rassemblées cet après-midi à Nîmes selon les syndicats, 850 selon la police.

Ce jeudi 5 décembre, partout en , les syndicats appellent les salariés du secteur public à une journée d’action et de grève pour s’opposer aux mesures d’économies d’un montant de 1,2 milliard sur le projet de budget 2025. Prévue de longue date, cette mobilisation se maintient malgré le renversement du gouvernement Barnier hier soir. Suivez les différents événements dans le Gard et à Arles :

15h05. La CGT s’est mobilisée en musique en remixant “La Poupée qui fait non” de Michel Polnareff avec des agents de l’hôpital d’Uzès pour contester le gel des salaires, l’augmentation de la charge de travail et la suppression de postes.

2 000 manifestants rassemblés selon les syndicats

Postée sur un camion loué par toutes les organisations syndicales, la communiste Sabine Oromi a donné de sa voix pour inciter les manifestants à chanter et scander de nombreux slogans… A Nîmes, selon les syndicats, 2 000 personnes ont défilé. Le cortège a quitté la Maison Carré, s’est dirigé vers l’avenue Général Perrier pour descendre le boulevard Courbet et finir devant la préfecture du Gard.

Comme d’autres mobilisations, les fonctionnaires s’opposent aux mesures d’économies contenues dans le projet de loi de finances du Premier ministre (aujourd’hui démissionnaire) Michel Barnier. On retrouve notamment la reprise de la garantie individuelle de pouvoir d’achat, la mise en place de trois jours de carence ou encore le remboursement eLes congés maladie ne seront plus de 100 % mais de 90 %. Si, ce lundi, le Républicain faisait voter son budget via l’article 49.3 de la Constitution, qui sait ce que deviendra ce texte ?

14h43. A Nîmes, la communiste et professeur d’espagnol de 55 ans Sabine Oromi, candidate aux dernières élections législatives, met l’ambiance dans le cortège. Environ 2 000 personnes se sont rassemblées selon les syndicats, 850 selon la police.

14h37. A Nîmes, la manifestation a commencé. Le cortège des manifestants prend des airs de karaoké géant avec une reprise d’un célèbre morceau de Jean-Jacques Goldman transformé pour l’occasion en : « J’irai jusqu’au bout de la grève !.

13h30 A Saint-Christol-lez-Alès, seuls quelques lycéens sont en classe

12h02. A Alès, plusieurs centaines de manifestants continuent de défiler pour défendre le service public pour cette journée de grève et de mobilisation.

11h41. Manifestation à Arles ce jeudi 5 décembre. « La fonction publique ne pliera pas face à l’injustice »les manifestants se sont rassemblés devant la sous-préfecture.

ARLES : entre 350 et 400 manifestants dans la rue

Malgré la chute du gouvernement Barnier, les organisations syndicales de la fonction publique ont maintenu leur journée d’actions ce jeudi 5 décembre dans tout le pays. A Arles, entre 350 et 400 manifestants se sont retrouvés devant le kiosque à musique dès 10h30. Jean-Marie, retraité de l’Education nationale, un drapeau SNES-FSU à la main, est venu soutenir ses collègues. ” Les trois jours d’attente – rappelons que le gouvernement veut aligner le public sur le privé avec un délai de carence de trois jours en cas d’arrêt maladie, NDLR – est une mesure que je trouve très dure envers les collègues. On ne peut pas travailler devant des étudiants si l’on est un peu malade, simplement en cas de fièvre qui ne nécessiterait qu’un ou deux jours de repos.»

La manifestation ce jeudi 5 décembre à Arles. • S.Ma

Du côté de l’hôpital d’Arles, Nicolas Poncet, représentant du personnel CGT, dénonce également ces trois jours de carences, « mais le problème est bien plus profond ». « A l’hôpital, on se retrouve constamment en mode dégradé, les agents travaillent toujours au minimum, font des heures supplémentaires jusqu’à n’en plus pouvoir le supporter. Alors certes le pouvoir d’achat augmente pour certains mais la qualité de la prise en charge des patients et la santé des agents sont remises en cause par cette surcharge de travail. On voit tout le monde partir, plus personne ne veut venir travailler dans le public. On coule la fonction publique quel que soit le secteur. « Les organisations syndicales demandent au gouvernement (démissionnaire) de renoncer »les trois jours de carence, la réduction de l’indemnisation des jours d’arrêt maladie et le non-paiement de la garantie individuelle de pouvoir d’achat», rappelle Nicolas Bourcy, secrétaire général de l’UL CGT Arles.

Entre 350 et 400 manifestants se sont rassemblés devant la sous-préfecture d’Arles ce jeudi 5 décembre. • S.Ma

Quant à la situation politique du pays, certains y voient une lueur d’espoir. ” Nous espérons que les organisations syndicales reviendront à la table des négociations », indique Abdel Kader Bouaziz. A travers cette relance du dialogue social, le secrétaire général de la section Arles FSU Territoriales attend « des mesures fortes en matière de pouvoir d’achat et que nous arrêtions de supprimer des emplois. Nous espérons que la raison triomphera. On ne peut pas continuer à dénigrer les fonctionnaires, il faut écouter ce mécontentement à un moment donné. » Une délégation syndicale a été reçue à la sous-préfecture pour présenter ses revendications. D’autres actions pourraient être menées très prochainement.

11h20. Grève dans la fonction publique : à Arles, après s’être rassemblés devant le kiosque à musique, les manifestants se sont dirigés vers la sous-préfecture. Une délégation syndicale y sera reçue pour déposer les revendications.

11h05. A Alès, environ 700 personnes, selon les forces de l’ordre, sont mobilisées dans les rues du centre-ville pour défendre la fonction publique et les services publics.

ALES : Environ 700 personnes

A Alès comme à Arles, malgré la chute du gouvernement Barnier, les organisations syndicales de la fonction publique ont maintenu leur journée d’action, ce jeudi 5 décembre devant la sous-préfecture puis dans les rues du centre-ville. « Les services publics sont comme nos proches : c’est lorsqu’ils ne sont plus là qu’on se rend compte à quel point ils nous manquent »a résumé Martine Sagit, secrétaire du syndicat local de la CGT à Alès, pour illustrer les enjeux de cette mobilisation.

Dans une déclaration commune, les représentants syndicaux ont appelé les agents du secteur public, qu’ils soient fonctionnaires ou contractuels, à se mobiliser massivement. « S’il manque des recettes, l’État doit les chercher dans les aides sociales, sans compensation, qu’il accorde aux employeurs depuis de nombreuses années. Nos organisations réclament des moyens budgétaires à la hauteur des missions des services et des politiques publiques, la création d’emplois là où cela est nécessaire, une augmentation de la valeur du point d’indice pour 2024 et les années suivantes, ainsi que des mesures salariales générales. »

10h45. La première manifestation de la journée a débuté à Alès. Le cortège mené par la CGT passe juste à côté du square Verdun où se déroule au même moment la cérémonie du souvenir des combattants morts pour la France en Afrique du Nord. Le deuxième rassemblement est prévu au même moment à Arles avant la grande manifestation de 14 heures devant la Maison Carrée à Nîmes.

10h20. Même si le gouvernement Barnier a échoué et que le vote de son budget n’aura pas lieu, les élèves du lycée Philippe Lamour de Nîmes ont organisé un blocus afin de dénoncer les conditions pédagogiques, le manque de moyens, les classes surpeuplées, les locaux inadaptés. , ainsi que les difficultés de la vie des lycéens. Problèmes de transport et précarité étudiante naissante aussi.

« Nous voulons des ressources pour l’éducation. Arrêtons les suppressions d’emplois et investissons dans des enseignants supplémentaires, des assistants pédagogiques et des équipements modernes pour améliorer les conditions d’apprentissage. » explique Mathis, un leader de la manifestation.

Blocage au lycée Philippe Lamour (Photo Anthony Maurin)

« Nos journées sont interminables, de 8h à 18h parfois, avec des horaires surchargés, des heures de cours qui se déroulent sans véritable pause et des devoirs à rendre le soir. Cela ne laisse aucune place à la réflexion, à l’approfondissement, ni même au repos. »

Avec le lycée, la vie active et le stress de la société se rapprochent. Pour ces jeunes, il est omniprésent. ” Que ce soit à cause de la charge de travail, des attentes des enseignants ou du système d’évaluation. Parcoursup, par exemple, est une véritable machine à broyer les rêves. Ce système, opaque et injuste, nous oblige à anticiper et à choisir un avenir que nous ne connaissons pas encore. Pire encore, ce quotidien épuisant a de lourdes conséquences sur notre santé mentale. Un lycéen sur quatre a des pensées suicidaires. Certains d’entre nous n’en peuvent plus. Ce ne sont pas des figures abstraites, ce sont nos amis, nos camarades, nos proches. »

Charles Ménard, militant du Nouveau Front Populaire, était présent (Photo Anthony Maurin)

10h06. Au lycée Jacques Prévert de Saint-Christol-lez-Alès, des lycéens se sont également mobilisés et ont bloqué l’entrée de l’établissement.

9h11. C’est au tour des jeunes du lycée Daudet, à Nîmes, de bloquer l’entrée de leur établissement.

8h09. Charles Ménard, militant du Nouveau Front Populaire, est venu assurer son soutien aux manifestants du lycée Philippe Lamour de Nîmes.

7h54. Proviseur du lycée Philippe Lamour de Nîmes, Jean-Luc Dimeur est devant l’établissement pour évoquer le confinement actuel.

7h43. Les lycéens de Philippe Lamour à Nîmes expliquent les raisons du blocage de leur établissement ce jeudi matin.

7h23. Devant le lycée Phillipe Lamour de Nîmes, les élèves bloquent l’accès et le proviseur vient à leur rencontre pour s’assurer du bon déroulement de la manifestation. Une discussion calme et paisible.

6h45. Sébastien Pagès, responsable FO à la maison d’arrêt de Nîmes, explique les raisons du mouvement qui s’opère actuellement devant le portail de la maison d’arrêt de Nîmes.

 
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