« Victoire » et « satisfaction » du Groupement transfrontalier européen (GTE). Ce dernier s’est félicité mercredi de l’abandon par la France du projet de réduction des allocations de chômage pour ses résidents employés dans un pays voisin, afin d’économiser de l’argent. Le projet avait notamment suscité une levée de boucliers auprès des frontaliers qui travaillent en Suisse : leur indemnisation aurait pu être réduite de moitié, dès 2025. Une mesure qui était « discriminatoire par rapport aux autres citoyens français », ont-ils dénoncé. Et a priori entaché d’inconstitutionnalité, estime un élu mosellan, interrogé par la « Tribune de Genève ».
Le renoncement du gouvernement français revient à reconnaître « la contribution essentielle (de ces travailleurs) aux économies des deux côtés de la frontière », a proclamé le GTE. Qui reste toutefois sur ses gardes « face à d’éventuelles futures adaptations de la législation qui pourraient concerner les travailleurs frontaliers ». Le Groupe constate ainsi qu’il existe « un besoin urgent de négocier un accord bilatéral entre la France et la Suisse », attendu depuis de nombreuses années. Et ce, « pour régler définitivement les enjeux liés à l’équilibre du système d’indemnisation du chômage des frontaliers ».
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