Par
Paul Varenguin
Publié le
3 décembre 2024 à 17h35
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Un « oui » qui semble clair. samedi 30 novembre 2024les habitants de Champs-sur-Marne (Seine-et-Marne) ont été appelés à s’exprimer lors d’un vote citoyen pour la mise en place ou non d’un système de vidéo urbaine.
A la question « Approuvez-vous la proposition de mise en œuvre de la vidéo urbaine incluant la verbalisation vidéo, conformément à l’étude soumise à la population ? “, Ils ont répondu « oui »en faveur du projet deinstallation de 45 caméras vidéoprotection dans les rues de la commune.
Résultats
A l’issue de cette journée de vote, ce sont donc 1 871 Campésiens qui ont exprimé leur voixsur les 15 314 inscrits. Au total, il y a quelques 1 151 à avoir voté en faveur de la vidéo urbaine, soit 61,72% des suffrages exprimés.
Pour rappel, le projet prévoit l’installation de 45 caméras de vidéosurveillance dans les rues de la commune, mais aussi d’un centre de surveillance urbaine (CSU), pour un investissement initial d’un peu moins de 1,1 million d’euros.
La majorité, emmenée par la maire Maud Tallet, s’était engagée à consulter les citoyens à ce sujet en 2020. « La tranquillité publique est un une attente légitime de nos résidents et une réelle Source d’inquiétudea-t-elle expliqué dans nos colonnes la semaine dernière. Et concernant un un sujet si importantce qui est susceptible d’engager la commune pour de nombreuses années, bien au-delà de la durée d’un seul mandat, c’était normal de faire appel au vote de nos habitants ».
Réactions
Après l’annonce du résultat, la maire, Maud Tallet, et son équipe ont réagi. Elle est d’abord revenue sur l’organisation de ce vote. ” Nous pouvons, collectivement, nous féliciter d’avoir su créer, au sein de notre commune, les conditions d’un débat citoyen argumenté et apaisé.. Lors de cet exercice démocratique exceptionnel, toutes les opinions ont eu l’occasion de s’exprimer, dans le respect de chacun », explique-t-elle, avant d’en dire davantage sur la suite du processus. « La concertation ayant livré son résultat, les services, qui travaillent depuis des mois aux côtés du cabinet de conseil en vue de proposer un dispositif cohérent et adapté à notre territoire, va désormais entrer dans une démarche opérationnelle pour atteindre du projet ».
Cela ajoute à tenir à « remercier tous les Campésiens qui ont participé à ce vote citoyen. Lorsque les habitants ont la possibilité de s’exprimer, c’est le processus décisionnel qui progresse et, in fine, la démocratie locale qui se renforce.
Le collectif Pour une ville où vivrequi a fait campagne contre la vidéo urbaine et représenté par Daniel Alarçon «prend note» du résultat. « Nous sortons avec l’idée d’avoir fait quelque chose d’assez inédit à Champs-sur-Marne, et, à ce sujet, en France», se réjouit-il.
Même s’il avait souhaité une plus grande participation, il s’est dit « fier » de cette campagne citoyenne, « qui a contribué à attirer l’attention sur ce débat », et que les habitants ont décidé de participer à la vie locale. « Je suis assez fier que, malgré la campagne idéologique et médiatique qui existe en France en faveur de la vidéosurveillance, nous avons pu récolter 38,28% des voix ».
De son côté, le député d’opposition Michel Colas, qui défendait le camp du « Oui », s’est dit « très satisfait du résultat ». Pour lui, cette partition « a permis de faire entendre la voix des Campésiens ». « Un résultat comme ça, J’appelle ça un plébiscite. Mon prochain combat sera de faire en sorte que le résultat soit mis en œuvre », assure-t-il.
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