la nouvelle révélation compromettante dans le bus

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Deux morts et des dizaines de blessés. Quelques jours après le terrible accident de bus survenu sur la route d’Andorre, Porté-Puymorens (Pyrénées-Orientales), le très lourd bilan reste provisoire. Et tandis que l’enquête se poursuit pour déterminer les circonstances des faits, la société de transport est dans la tourmente.

Le bus n’avait pas de contrôles techniques à jour

Selon les dernières révélations faites par la presse espagnole, le bus qui transportait 47 personnes (46 passagers et le chauffeur) n’avait pas son contrôle technique à jour, et ce depuis plus d’un ansoit depuis octobre 2023, précise le journal Nous achetonsqui cite des sources gouvernementales. Une information confirmée par d’autres médias.

“Le véhicule devait passer ce contrôle tous les six mois, il en avait donc sauté deux”, poursuit le quotidien catalan. Pour rappel, selon de premiers témoignages, le bus aurait perdu ses freins dans la descente du Pas de la Casa, avant de s’encastrer dans la falaise.

Cette hypothèse principale n’a pas encore été confirmée par les enquêteurs et le centre des accidents collectifs du parquet de Marseille, désormais en charge des investigations. Quoi qu’il en soit, cette nouvelle révélation arrive compromettre un peu plus l’organisation du voyage et la société de transport.

L’entreprise en pleine tourmente

Pour rappel, cette dernière, basée à L’Hospitalet de Llobregat près de Barcelone, d’où viennent également la plupart des passagers, est dans la tourmente en ce début de semaine. Selon le maire de la ville, une enquête a été ouverte les deux sociétés impliquéesà savoir Chavi Tours, organisateur du voyage, et Hispa Travi, propriétaire du bus.

Selon l’élu catalan, le premier avait été déclarée en faillite il y a quelques mois. Son manager ferait également partie des blessés dans l’accident et pourrait être le conducteur du bus. Sur Google, Chavi Tours multipliait les avis alarmants (lire ci-contre). Plusieurs « mauvaises expériences » ont été racontées par d’anciens clients.

Par ailleurs, le maire de L’Hospitalet de Llobregat affirme n’avoir aucune trace officielle de ce voyage en Andorre. Ce dernier aurait été organisé via les réseaux sociaux pour un prix ridicule de 27 euros. Pour éviter de devoir payer le tunnel de Puymorens, le bus aurait finalement choisi de passer par la RN 320, axe où il terminait sa course à flanc de falaise.

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