Deux antennes relais se cachent dans le plus beau village du Val-d’Oise

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C’est une opération complexe pour le village aux rues étroites.

Une grue mobile a interrompu la circulation mercredi 27 novembre 2024 sur la route départementale 913 qui traverse la commune de La Roche-Guyon (Val-d’Oise), alors qu’il a fallu du - pour installer deux antennes relais.

“Il y a eu une première tentative d’installation, mais le poids de l’engin avait effondré la route et percé une conduite d’eau potable”,

La deuxième opération a permis l’installation très attendue par l’administration de la commune de 448 habitants.

Zone blanche

Le projet d’installation d’antennes relais remonte à 2017, à l’époque du programme du nouveau deal mobile, destiné à réduire la fracture numérique et à assurer une couverture du réseau mobile de qualité sur l’ensemble du territoire.

La Roche-Guyon est alors reconnue zone blanche.

« Les habitants du cœur du village ne disposaient pas de réseau mobile au rez-de-chaussée de leur logement », souligne l’édile.

La mairie n’a pas trouvé d’implantation dans la commune entre falaises de craie et bords de Seine « face aux enjeux de préservation du patrimoine », rappelle le maire.

Un projet d’antenne dans le donjon médiéval avait été évoqué, mais le chantier complexe a écarté cette hypothèse.

Le clocher de l’église aurait pu faire l’affaire, mais comme il était classé monument historique, cette possibilité a été immédiatement abandonnée.

Trop de contraintes pour l’un des plus beaux villages de France.

Site touristique

Dès son arrivée comme maire, Capucine Faivre a demandé une commission spéciale au Sénat et à la sous-préfecture de l’arrondissement de Pontoise.

“On ne peut pas vanter La Roche-Guyon comme étant le site le plus touristique du Val-d’Oise et laisser sa population dans une zone vierge”, a-t-elle argumenté pour relancer le programme d’installation d’une antenne relais. .

C’est finalement, sur proposition de l’Abf (architecte des bâtiments de France), qu’un emplacement fut trouvé.

Deux antennes relais ont ainsi été placées sur le toit d’un bâtiment annexe de l’hôpital des enfants, propriété de l’Assistance publique des hôpitaux de Paris (Aphp).

Ancienne propriété de la famille La Rochefoucauld, vendue comme logement pour les familles des patients de l’établissement de santé, le bâtiment convenait parfaitement à la demande de la mairie.

L’opérateur mobile Sfrchef de projet, a pris la responsabilité de l’ensemble de l’installation. Les deux antennes relais, surmontées de deux cheminées artificielles, s’intègrent dans le paysage du charmant village.

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