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Adrien Dolimont promet de contrôler la dette wallonne « sans casser la machine »

La dette brute consolidée dépasse actuellement les 38 milliards d’euros et pourrait s’élever à 49,6 milliards d’euros à la fin de la législature, si rien n’est fait pour la maîtriser.

Dans ce contexte, « nous devons être très volontaristes pour préserver nos politiques publiques », insiste le ministre-président, en charge du budget de la Région. Lors de la précédente législature, des efforts structurels cumulés de 150 millions d’euros par an avaient déjà été décidés. L’année prochaine, cet effort atteindra 268 millions d’euros – « sans lever de nouveaux impôts » – pour un total de 768 millions d’euros d’effort depuis 2022.

« Le train de l’endettement croissant a été lancé à une vitesse V Vprime. C’est notre devoir de la ralentir pour revenir à un rythme régulier et plus lent, sous peine de nous voir imposer, un jour, par d’autres, des mesures plus douloureuses”, ajoute le libéral. Il confirme la trajectoire budgétaire fixée pour un retour à l’équilibre en termes de SEC en 2029.

Le fardeau de la dette coûtera à la Wallonie un milliard d’euros en 2029

Début 2025, le solde brut à financer de la Wallonie s’élève encore à -2,906 milliards d’euros (21,7 milliards de dépenses et 18,8 milliards de recettes). Le solde SEC atteint -2,287 milliards d’euros, contre -2,209 milliards un an plus tôt.

« Le - du « quoi qu’il en coûte » est révolu, mais nous ne brisons pas la machine. On ralentit la croissance des dépenses sans réduire les matières importantes», assure Adrien Dolimont. Les politiques relatives à l’action sociale, à la santé et aux collectivités territoriales sont ainsi passées de 7,3 milliards d’euros en 2020 à 9,3 milliards en 2024. Et l’année prochaine, ces mêmes ressources seront portées à 9,5 milliards, illustre-t-il.

« Engageons-nous, ensemble, à faire mieux, avec les mêmes moyens, sans ajouter de moyens supplémentaires », plaide le ministre-président auprès des députés.

Après les interventions des représentants des différents partis, les discussions sur le budget régional ont été interrompues. Ils céderont la place, dans l’après-midi, au projet de décret relatif notamment à la réduction des droits d’inscription, au grand désarroi de l’opposition qui voit dans ce timing « insensé » une tentative de la majorité d’empêcher tout débat.

 
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