Paris, Lens, Rennes, Le Havre… Les Calvadosiens du SU Dives-Cabourg (National 3, 5e division française) ont frémi en voyant la liste des adversaires potentiels, lors du tirage au sort des 32es de finale de Coupe de France ce 2 décembre. , 2024. A terme, ce sera une affiche entre « petits ». Le club de la Côte Fleurie recevra le Réunionnais Saint-Denis FC le week-end du 21 décembre. Insolite : il s’agit d’un deuxième adversaire étranger consécutif après les Tahitiens de l’AS Dragon, battus 6-1 le 30 novembre.
« Bien sûr, jouer contre Lens ou Paris au stade Ornano de Caen (Calvados), c’est un rêve. Mais nous sommes contents de jouer à domicile», réagit Philippe Clément, l’entraîneur de Divais. “C’est l’occasion de faire mieux que les anciens de 1999.” En 1999 en effet, le club avait vécu son unique 32e de finale de Coupe de France à ce jour contre Lille (D2 à l’époque). Une défaite 2-0 en fin de match, au mythique stade de Venoix, à Caen. Face aux amateurs cette fois, Dives espère « être à la hauteur » et écrire son histoire.
Mais à quoi s’attendre face aux Réunionnais ? Il n’est pas toujours facile de se comparer aux formations à l’étranger. «C’est une équipe à notre niveau», précise Philippe Clément. « N’en déplaise à l’AS Dragon, le niveau à La Réunion est plus élevé qu’en Polynésie. Saint-Denis bat Vertou (Club N3, 0-0 ; 5-4 aux tirs au but, NDLR) au 8ème tour. Il y a de la qualité en eux. »
Entre méfiance et ambition, Dives-Cabourg remplira son stade Heurtematte en osant voir plus loin, dans un coin de sa tête. « Les limites qu’on a, c’est celles qu’on se donne », glisse Philippe Clément. Derrière l’obstacle réunionnais se cache peut-être le fameux choc face à une Ligue 1 au prochain tour.
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