Le compromis n’a pas fonctionné. Deux motions de censure sont déposées contre le gouvernement de Michel Barnier après le recours à l’article 49.3 du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) par le Premier ministre, mardi 2 décembre. Toutes deux seront examinées mercredi à 16 heures. La France, scrutée de près par la presse étrangère, se dirige vers un saut vers l’inconnu. Petit tour d’horizon des réactions.
• Vu de Belgique : un terrible aveu de faiblesse
“Jusqu’à la dernière minute, Michel Barnier a tenté d’éviter le précipice”, assurer Le Libre. Le Premier ministre aura tout tenté pour convaincre cette assemblée fracturée mais a dû s’appuyer sur un « manœuvre à très haut risque » : article 49.3. Un dernier recours, « un passage de force, qui sonne comme un terrible aveu de faiblesse », commente le journal bruxellois. Mais plus que la défaite des négociateurs du Brexit, la censure attendue mercredi « reflète une scène politique française en pleine décomposition ». Au final c’est bon “L’autorité d’Emmanuel Macron qui est en jeu”.
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