La crise se poursuit à Collonges (VS) après les élections municipales d’octobre, au cours desquelles deux citoyens ont été élus contre leur gré, faute de candidats. L’un d’eux est contraint de siéger au Conseil d’État, alors qu’il est employé à 100 %. Il dénonce un impact inacceptable sur sa vie privée.
Au total, cinq personnes ont été élues « malgré elles » en Valais romand lors des dernières élections municipales. Bien qu’ils n’étaient pas candidats, ils ont été désignés volontaires pour siéger au conseil municipal de leur village, dont deux dans le petit village de Collonges.
Ces deux citoyens ont cependant refusé de siéger et ont obtenu une réponse du Conseil d’Etat. Si la démission de l’un d’eux a été acceptée pour des raisons de santé, les arguments de l’autre, qui invoquait des raisons professionnelles, n’ont pas été entendus.
“Inacceptable”
Ainsi, selon le gouvernement cantonal, ce dernier doit bel et bien accepter son mandat d’exécutif de sa commune, malgré un emploi à 100%. “C’est clair que je trouve cela inacceptable”, a-t-il fustigé mardi matin sur la RTS.
L’élu compte donc faire appel, car un tel mandat aurait un impact trop important sur sa vie privée et professionnelle, fait-il valoir. « Soit j’ai un problème avec mon employeur, (…) et sinon ça veut dire prendre du - loin de ma famille, de mes loisirs, de ma vie sociale. Et c’est inacceptable !
Après l’acceptation de la démission de l’autre concerné, un siège est à nouveau vacant au Conseil Municipal de Collonge et des élections complémentaires doivent dans tous les cas être organisées. Reste à savoir si, cette fois, au moins un citoyen se portera volontaire.
Diana-Alice Ramsauer/jop
suisse
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