Centre culturel et artisanal –
A talent incubator, the Ateliers de La Côte change hands
Les fondateurs du LAC, inauguré en 2017 à Étoy, rendent les clés. Ce lieu unique et foisonnant conservera la même vocation.
Maxime Schwarb
Publié aujourd’hui à 08h54
Le projet, né de l’imagination d’Anne-Catherine Schneiter et de son frère François Thury, a récemment changé de propriétaire. Ici en mars 2018, peu après l’ouverture.
Vanessa Cardoso/Archives 24 heures
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- The Ateliers de La Côte à Étoy are celebrating their seventh anniversary.
- Le projet a été vendu à un fonds d’investissement immobilier suisse.
- La direction actuelle de LAC reste inchangée malgré ce changement de propriétaire.
- Le site est souvent perçu comme privé, mais il est ouvert à tous.
Les Ateliers de La Côte (LAC) à Étoy ont célébré cette année leur septième anniversaire, un passage à l’âge de raison qui marque un tournant important pour ce centre culturel, artistique et artisanal. En effet, le projet né de l’imagination d’Anne-Catherine Schneiter et de son frère François Thury, a récemment changé de propriétaire.
En septembre dernier, l’immeuble situé à l’est du Littoral Parc a été vendu à Procimmo Swiss Commercial Fund 56, une sicaf immobilière romande. « Notre satisfaction est que le nouveau propriétaire souhaite garder le concept intact, car il fonctionne bien », se réjouit François Thury.
Ancienne entreprise arboricole
En 2017, les deux fondateurs avaient transformé le vieux commerce des arbres famille dans un tout nouvel endroit. Dès le départ, l’enthousiasme des habitants était palpable et quelques mois avant l’inauguration, 92 des 94 places étaient déjà occupées.
En 2017, une ancienne entreprise familiale à Étoy a été transformée en un tout nouveau lieu.
Florian Cella/Archives 24 heures
Aujourd’hui, l’ensemble des locaux est loué par environ 70 artistes et écoles, certains occupant plusieurs espaces. Une réussite qui fait de LAC un projet immobilier rentable. « C’est néanmoins une notion qui reste pour beaucoup intimidante, car peu de gens dans l’immobilier partagent une vraie sensibilité culturelle », constate François Thury.
Changement de mains dans la continuité
Pourquoi avez-vous décidé de vendre la structure ? «Nous souhaitions simplement prendre notre retraite, un moment essentiel pour ceux qui ont la chance de le faire», précise François Thury. Alors que sa sœur part en voyage pendant deux ans dans son camping-car, François envisage de revenir à sa passion première : la composition. « J’envisage de revenir à la musique, mon métier que j’ai mis de côté depuis plusieurs années », confie-t-il.
Malgré ce changement, l’équipe de direction reste en place. Elle continue de s’occuper des relations avec les locataires, des déménagements et du marketing, garantissant ainsi une continuité rassurante. « Ils connaissent parfaitement les habitants et le fonctionnement du lieu. C’est un gage de stabilité », estime François Thury.
Les LAC sont ouverts au grand public, avec une grande variété d’activités organisées dans leurs murs.
Florian Cella/Archives 24 heures
L’enjeu pour Procimmo Swiss Commercial Fund 56 est désormais de maintenir et de faire prospérer ce projet unique. « Il existe une grande variété d’activités pour les enfants et les adultes, mais beaucoup de gens l’ignorent », souligne le fondateur. Certains pensent que c’est un lieu privé, inaccessible, alors qu’il est ouvert à tous. A l’approche des fêtes, les CAL s’apprêtent par exemple à accueillir leur traditionnel marché de Noël, un événement destiné au grand public.
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