L’assemblée générale de la Cave de Tain s’est déroulée à l’espace Charles Trenet. Claude Laÿs, qui préside aux destinées de la Cave avec son équipe dirigeante, a présenté son rapport moral.
« Une année 2024 qui a été longue, fatigante, fatigante, stressante, épuisante, épuisante… » Il s’agit cependant d’un « millésime prometteur que nous avons en cave avec de belles intensités de couleurs ainsi qu’un bel équilibre entre concentration, acidité et intensité aromatique ».
Augmentation du chiffre d’affaires
Le président revient également à « le changement de ligne qui a été un défi colossal, car il fallait externaliser les opérations de mise en bouteille et de stockage, sans jamais être en rupture de stock ». Les investissements se sont poursuivis : modernisation de la ligne d’embouteillage, extension du stockage, gestion informatisée des stocks… La campagne de vendanges 2024 dans la vallée du Rhône Nord a été marquée par des conditions climatiques difficiles. Des pluies fréquentes qui ont créé des défis importants, notamment en termes de lutte contre les maladies, nécessitant une vigilance accrue de la part des vignerons.
Après avoir attendu une maturité phénolique optimale, qui s’est avérée très variable d’une parcelle à l’autre, il a fallu accélérer les vendanges tout en gérant les interruptions dues aux averses. Cela a perturbé l’organisation des équipes sur le terrain. « Ce millésime a donc nécessité une grande réactivité et une organisation rigoureuse. Les vendanges ont démarré tardivement, du 11 septembre au 7 octobre, avec une intensité notable sur les quais de réception. Malgré plusieurs jours de pluie, les vignerons ont su s’adapter aux conditions changeantes.
C’est ensuite Ludovic Beau qui a présenté le rapport financier avec des chiffres confirmant la performance de la cave. Le chiffre d’affaires de cet exercice s’élève à 35 millions d’euros (+5,24%). Le directeur général a rappelé le contexte avec un « L’instabilité géopolitique persiste. L’avenir reste incertain. Le service commercial a lancé de nouvelles orientations. « Très clairement, nous devons viser une croissance plus soutenue des exportations, car c’est de là que proviendra toute la croissance future. »
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