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TOTEM – Brive Festival VS Festi’Malemort

D’un côté, le Festival de Brive, bientôt 21 éditions, 51 000 spectateurs l’été dernier. De l’autre, le Festi Malemort, à peine 4 ans qui a attiré 19 000 festivaliers en 2024.

Alors, la concurrence existe-t-elle ?

Pour répondre à cette question, Laurent Darthou, le maire de Malemort à l’origine du Festi Malemort, utilise une métaphore du rugby :

« Vous savez, il y a le CA Brive et il y a l’EVMBO, on joue tous les deux au rugby mais on ne joue pas dans la même division… Alors non, il n’y a pas de compétition.

Du côté de Brive Festival, on admet que cette question peut se poser pour peu que les 2 rencontres concernent le même territoire, de plus avec une population limitée ; alors pour Stéphane Canarias, directeur de production du Festival, il faut prendre des précautions et garder ses distances :

« Leur annonce d’aller à une soirée un peu « bamboche » autour du « déraillement de Malemort », je trouve ça génial et jeje pense qu’il y a de la place pour tout le mondesi nous sommes capables de trouver notre unicité et d’être capables de travailler de manière complémentaire et non compétitive.

2 festivals avec leur propre identité

Cultiver sa singularité, c’est ce que fait le Lovely Brive Festival depuis plus de 20 ans, une rencontre urbaine et surtout féminine2 festivaliers sur 3 sont des festivaliers :

” Nous, nous essayons d’être aussi cohérents que possible » précise Stéphane Canarias, « tant en programmation qu’en graphisme (…) dans les services et activités que nous proposons sur l’événement, avec la Lovely Factory par exemple, nous avons des centres de maquillage, de vêtements… »

Le le festi Malemort a aussi son identité et il a été créé naturellement

« Le Festi Malemort, c’est un festival où on vient entre amis, on vient faire la fête, on vient se détendre » explique Laurent Darthou ; “Je ne suis même pas sûr que tout le monde entende la fin des chansons en dehors des fêtes, c’est tellement amusant.”

Pour le moment, avec 2 identités distinctes, les 2 festivals semblent pouvoir coexister. Mais attention, la frontière est ténue et Stéphane Canarias souligne que d’un côté, il y a une entreprise privée, de l’autre, une collectivité.

 
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