Une autopsie a été réalisée ce lundi à l’institut médico-légal du CHU de Nîmes.
C’est un employé d’une maison funéraire qui a découvert la semaine dernière un couteau qui avait complètement pénétré le corps d’un homme d’une cinquantaine d’années. Le malheureux est décédé alors qu’il était hospitalisé dans une clinique de repos des Bouches-du-Rhône. Un cutter a été retrouvé sur les lieux des violences et le médecin venu constater les décès n’a pas levé un obstacle médico-légal. Et pour cause, il n’a pas vu le couteau planté dans la poitrine de la victime. C’est au moment du rapatriement du corps dans le Gard, près du Vigan, qu’un employé des pompes funèbres a remarqué l’arme enterrée.
Une nouvelle enquête : meurtre ou suicide ?
A cette époque, le procureur de la République d’Alès, Abdelkrim Grini, avait décidé d’ouvrir une enquête pour « rechercher les causes du décès ». Il a ordonné une autopsie pour savoir si un suicide était possible ou s’il s’agissait d’un meurtre. L’autopsie programmée, ce lundi 2 décembre à l’institut médico-légal du CHU de Nîmes, apporte des réponses : d’abord la théorie du suicide est possible… Elle devient d’autant plus crédible que deux lettres ont été découvertes dans la chambre d’hôpital de la victime indiquant que il voulait y mettre fin. D’ailleurs, cet homme avait déjà tenté de mettre fin à ses jours de la même manière il y a quelques mois. Il a été sauvé à l’époque car il a été opéré dans un hôpital de Marseille.
Même si les investigations de la police se poursuivent, la thèse du suicide est donc envisagée par les enquêteurs…
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