C’est au moment du repas du soir que 10 personnes selon les syndicats, neuf selon le procureur de la République, détenues au Centre de Rétention Administrative de Nice, se sont exhibées. Tous ont bénéficiéune cloison défectueuse entre une chambre et un grenier monter sur le toit. Puis à l’aide de cordes fabriquées à partir de draps, les évadés sont ensuite passés dans la cour du commissariat d’Auvare avant de s’enfuir par le portail. Un seul, sur les dix évadés, fut immédiatement repris. Les autres sont à l’état sauvage.
Un public plus violent désormais dans les CRA
Une enquête est bien entendu en cours. Elle doit, entre autres, expliquer pourquoi l’alarme s’est déclenchée très tard. La vétusté de ce CRA est également pointée du doigt par les syndicats de police, mais aussi par les élus. Tous demandent qu’un nouveau centre soit construit très rapidement pour accueillir ces personnes en attente d’être reconduites à la frontière. Un public qui n’est plus simplement sans papiers, mais souvent aussi, pour ceux du CRA, a été en prison pour des faits de violences.
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