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ANALYSE. Coupe de . Ces Girondins peuvent rêver à une belle soirée

Le pari n’était pas perdu. Celui de concourir pour un 8e Tour de Coupe de , le dernier en route vers les 32es finale et l’entrée des équipes de Ligue 1, hors Matmut Atlantique, c’est-à-dire à huis clos et sur un terrain qui n’a mis qu’une vingtaine de minutes pour se transformer en patinoire molle. Mais ces Girondins Nationale 2 version, qui en ont déjà vu d’autres en trois mois, sont adaptables. Dans la lignée d’une série de 13 matches sans défaite toutes compétitions confondues, ils ont fait preuve de beaucoup de solidité pour éliminer ce dimanche Les Herbiers (2-0), une grande partie de leur groupe de championnat qui avait sorti Ajaccio (L2) au tour précédent. .

Sans oublier de remercier la mairie de Bordeaux d’avoir enfin mis à disposition le stade Sainte-Germaine et d’avoir évité un renversement que le clan adverse fulminait de ne pas avoir obtenu, l’entraîneur Bruno Irles espère désormais « pouvoir offrir un match à nos supporters ». », le week-end du 21 décembre. On le saura ce lundi soir après le tirage au sort, mais qu’il soit grand ou plus petit, ce ne sera pas un cadeau pour l’adversaire.

L’exemple Carroll

« On mérite le droit de jouer un match de plus pour préparer l’arrivée de Locminé (4 janvier), a poursuivi le technicien, voulant toujours garder le focus sur le championnat. La difficulté est de maintenir le niveau d’exigence et pour le moment, elles sont là. Je peux apporter des changements, ceux qui conviennent sont dans l’esprit. »

« Le GPS a changé, les maillots ne sont plus blancs. Je suis heureux “

A défaut de grands envolées, sa formation est marquée par cette constance mentale et cet effort. Les défenseurs Jean Grillot et Driss Trichard ont été suspendus, mais Djibril Diaw, pour son premier match depuis mai, et le dépanneur Emeric Depussay ont su réagir avec énergie. Andy Carroll était de retour après trois semaines sans jouer, et il s’est rapidement rappelé les bons souvenirs. C’est lui qui est allé gratter un ballon que tout le monde croyait perdu pour offrir l’ouverture du score à Merdji (18e).e), qui a sauvé son équipe d’une égalisation sur sa ligne de but (29e) avant d’envoyer son compère vers le 2-0 d’un détour de la tête.

“Nous savons ce que nous voulons”

Les Bordelais ne cherchaient pas de complications. Repoussant leur adversaire sur un jeu long, suivi d’un pressing haut et de la chute de Louveau et Trazié au milieu, ils ont su rapidement mettre la pression et percer la co-meilleure défense de leur groupe. Ils auraient dû marquer davantage, avec des occasions énormes mal conclues par Bahassa, Merdji et Diallo, et ils ont fini par se replier et se faire quelques frayeurs. “J’aurais aimé qu’on gagne aussi la seconde période”, a déclaré Bruno Irles. Pour gagner un match, il ne faut pas seulement endurer. Mais le GPS a changé, les maillots ne sont plus blancs. Je suis heureux. »

Au final, ils n’ont jamais vraiment tremblé, tout comme ils ne sont pas tombés dans l’euphorie en allant faire la fête avec la cinquantaine d’Ultramarines chantant devant les portes. “Dire que nous nous sentons forts serait exagéré”, a répondu le double buteur Yanis Merdji. Mais on sait qu’on a des qualités, un groupe soudé, un bon état d’esprit. Nous savons ce que nous voulons réaliser et nous utilisons la Coupe pour poursuivre cette dynamique. »

 
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