Des travaux d’urgence menés sur cette route départementale de Loire-Atlantique

En octobre 2024, c’est une patrouille d’agents de voirie du Département qui a observé un affaissement sur la moitié de la chaussée de la RD 47, au niveau des virages Bauvron entre la commune de Saint-André-des-Eaux et le hameau de Sandun, en direction de Saint-Lyphard explique le Conseil départemental dans un communiqué. La cause est l’effondrement d’un ouvrage hydraulique suite aux inondations. Pour le Département, il y avait un risque potentiel d’effondrement dû à la circulation automobile .

Car cette route départementale est très fréquentée. Bien que ce tronçon soit interdit aux poids lourds, il peut supporter un trafic hebdomadaire allant jusqu’à 8 000 véhicules par jour : cet itinéraire emmène les travailleurs résidant à La Brière vers Saint-Nazaire.

Le remplacement de la structure affaissée par un pont à ossature préfabriquée a donc été ordonné en urgence : il aura lieu entre le 4 et le 13 décembre 2024. Ces travaux nécessiteront la fermeture complète de la voie dans les deux sens de circulation. .

Des feux routiers vandalisés à trois reprises

Lorsque l’effondrement a été constaté, le Département a mis en place une signalisation temporaire de danger pour interdire la circulation sur la demi-chaussée concernée et une alternance de feux pour réguler la circulation. Malheureusement, à trois reprises, les feux alternatifs ont été vandalisés, rendant leur utilisation impossible. Le Département ne dispose plus de feux opérationnels sur ce secteur routier et il est probable que de nouveaux feux seraient également endommagés ou volés. indique le Département.

Aussi, face à l’impossibilité de rétablir l’horaire alterné et en attendant le début du chantier, les services routiers du Département ont instauré une circulation à sens unique sur la demi-route carrossable (soit en direction de Saint- Lyphard vers Saint-André-des-Eaux). Une déviation a été mise en place pour les véhicules circulant dans l’autre sens : elle passe par Tréhé et Le Guisiot. Cette déviation à sens unique est la seule solution possible car le Ministère ne peut gérer cet aléa sur la chaussée en alternant avec des feux suite aux multiples dégradations. . Ces travaux coûteront 18 000 €.