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“Je souffre particulièrement de la sécheresse et des épisodes de grêle”, a témoigné l’un d’eux

Dans le cadre de la manifestation du 30 novembre, environ 2 000 agriculteurs et viticulteurs se sont rassemblés à Carcassonne. Tout le monde est confronté à des problèmes différents. L’un d’eux possède un domaine viticole à Limoux. Il a accepté de témoigner des difficultés qu’il rencontre.

A Cournanel, près de Limoux, Pierre Jammet est responsable des Jardins de la Colère. Un domaine viticole encore jeune mais qui en réalité est issu d’une exploitation au patrimoine cournenal depuis cinq générations de vignerons. Ce samedi 30 novembre, il s’est joint à environ 2 000 confrères et confrères pour exprimer ses revendications face à la crise que traverse actuellement le secteur.

Lui aussi en a assez d’exiger une plus grande considération de la part de l’Etat, notamment après le premier mouvement de mobilisation nationale qui a eu lieu en février dernier. Des demandes d’aide avaient été formulées mais une dissolution ultérieure de l’Assemblée nationale, ainsi qu’une absence de gouvernement pendant plusieurs semaines, ont sérieusement retardé les mesures potentielles.

« Pour ma part, comme beaucoup d’autres, je souffre particulièrement de la sécheresse et des épisodes de grêle que nous avons connu précédemment, dit Pierre Jammet. De plus, nous sommes noyés sous les contrôles. En même temps, je rencontre des problèmes de travail.

Des agriculteurs et viticulteurs de l’Aude mais aussi de l’Hérault et du Gard ont participé à la manifestation ce samedi 30 novembre.
Indépendant – BOYER Claude

Un constat relevé par le président des Jeunes Agriculteurs de l’Aude, Loïc Escourrou, constatant que les jeunes sont de moins en moins attirés par le secteur compte tenu des multiples difficultés auxquelles il est confronté.

En revanche, Limouxin se dit moins concernée par le traité de libre-échange UE-Mercosur. Pour les viticulteurs distribuant leurs produits dans les pays d’Amérique du Sud, le texte prévoit la suppression à terme des droits de douane. «Je vends à l’international. Évidemment, cela me sera bénéfique. Mais cela ne m’empêche pas de rencontrer des problèmes ailleurs comme je l’ai évoqué. Nous sommes tous dans le même bateau, l’important c’est de se serrer les coudes”a conclu Pierre Jammet.

 
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