Tours FC (R1) : 3
OC Cesson (N3): 0
Un coup de sifflet final. Et puis… la délivrance. La joie, immense. Communion. Ce samedi soir, ni l’épais brouillard qui enveloppait les tribunes de la Vallée du Cher, ni le froid hivernal, ni le vent glacial apparu en fin de soirée, n’auraient pu priver les joueurs du Tours FC de cette belle fête qu’ils ont partagée avec leurs partisans. Juste récompense du triomphe que s’offrent les hommes de Bryan Bergougnoux en battant l’OC Cesson, pensionnaire de N3, pour se hisser au 32e rang.e de la finale de Coupe de France (3-0). Une première pour le club ciel et noir depuis la saison 2018-2019.
Un premier objectif supersonique
Une qualification qui, à vrai dire, n’a souffert d’aucune contestation, pas même de la part du clan adverse, tant les Tourangeaux ont su mettre les bons ingrédients pour dominer leur adversaire du soir et défier la hiérarchie des championnats.
Résultat : une petite minute. À peine. C’est le temps qu’il aura fallu aux Tourangeaux pour déjà porter un coup de bâton sur la tête des joueurs de l’OC Cesson, complètement pris en froid.
Là, le Tours FC passe à l’attaque, observe le gardien adverse, Yodo, sortir de sa surface pour dégager son camp. Mais le pauvre gardien breton a vu son coup de pied rebondir sur Noah Randazzo, qui, traversant la brume environnante, a poursuivi ce ballon improbable, qui est parti pour finir juste à droite du but bretillien vide. Vif, le Tourangeau a eu le temps de rattraper le cuir, de corriger sa trajectoire et de le placer au fond des filets (1-0, 1concernant).
Un but supersonique, mais qui, si tôt dans le match, n’avait pas encore valeur de victoire, loin de là. D’autant que cinq minutes plus tard, Cesson alertait à son tour la défense locale d’une tête au premier poteau de Renier, à la réception d’un centre de Gomes Desa. Sans conséquence, grâce à la belle intervention d’Amrani (7e).
Tours de défense réalistes et solides
Mais force est de constater que cela restera la seule véritable opportunité nette pour les Cessonnais. Preuve de la cohérence défensive dont Léo Schwechlen et ses partenaires ont ensuite fait preuve pour empêcher leurs homologues de trouver des solutions dans leur camp.
Les Ciel et Noir, eux, ont su à l’inverse se montrer d’un réalisme impeccable. D’abord en doublant la mise par Badirou, servi dans la profondeur et remportant son duel face au gardien (2-0, 30e).
Puis, en éteignant tout espoir breton au 86esur un petit bijou sur coup franc d’Abdallah, auteur d’une splendide frappe enroulée dans le corner opposé (3-0). Ceci, même si Cesson avait su mettre davantage de pression lors des cinq minutes précédentes, un peu tardivement.
La facture aurait même pu être encore plus lourde compte tenu de la multiplication des offensives tourangelles dans les dernières minutes, contre des Bretons ayant clairement abandonné. Mais l’essentiel était déjà assuré depuis un moment.
La feuille
Mi-temps : 2-0.
Arbitre: Et Térah.
Mais : Randazzo (1concernant), Badirou (30e), Abdallah (86e).
Avertissements : à Tours, Yahiatène (90e + 1); in Cesson, Jason (44e), Pothet (68e).
Tours FC : Amrani – Amadi, Rotsen, Chevalier, Schwechlen (casquette), Hamadi, Randazzo (Yahiatene, 74e), Vélasquez, Leno (Bangoura, 74e), Papa, Badirou (Abdallah, 58 anse). Entraîneur : Bryan Bergougnoux.
OC Cesson : Yodo – L’Ouvrier, Blandain de Chalin (casquette), Pothet, Jason – Gomes Desa (Bazin, 55 anse), février (Remond, 72e), Mesange, Leray (Digbeu, 46e) – Rénier (Thomelier, 72e) – Mendy. Entraîneur : Lawrence Di Bernardo.
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