Par
Editorial Flers
Publié le
30 novembre 2024 à 16h35
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Unique vente aux enchères annuelle dans la région, cet événement revêt une importance particulière pour promouvoir fièrement la race normande. C’est l’occasion de mettre en avant l’élevage et le savoir-faire des éleveurs.
L’association Envies (éleveurs de viande normands en sélection), Origenplus et la mairie de Briouze (Orne) ont organisé cette 31e edition lors de la foire Sainte-Catherine.
Une vingtaine d’animaux au rendez-vous
Malgré des conditions difficiles cette année, les éleveurs de race normande étaient au rendez-vous avec quatre circulaires sélectionné par l’association Envies, huit laitières et une douzaine de veaux.
Commissaire-priseur Me Simhon a ouvert la vente en précisant que l’association Envies ne prélève aucun frais sur la vente de ses lots, tandis qu’Origenplus ne prélève que 6% au lieu des 20% habituels dans ce type de transaction. L’opportunité de faire bonnes affaires.
Kevin Glinche et François Génissel ont joué le rôle de crieurstandis que Pierre Bonvarlet, responsable de la transaction bovine chez Origenplus, accompagnait Me Simhon au micro pour motiver les acheteurs. Il a remercié l’équipe qui a préparé le catalogueainsi que tous les partenaires.
Deux belles culardes pour le G20 à Briouze
La vente a débuté avec les deux lots de culardes de l’association Envies. LE Briouze G20 bien investi, puisqu’il a remporté deux enchères.
Rosalie, prix d’excellence, est venue en voisine du Gaïc Foucault à Briouzé. A partir de 8,10 € le kilo, cette belle cularde d’environ une tonne sera présente sur l’étal du G20 pendant les vacances de Noël.
C’est l’occasion d’opérer le circuit court et de travailler avec des éleveurs locaux.
Venant d’un département voisin, Duchesseélevé par Christian Hue dans l’Eure, vendu 7,50 euros le kilo et sera également sur le stand du G20 mi-décembre.
Gaec Foucault récompensé par un premier prix
Les enchères se poursuivent ensuite avec les laitières normandes. Avec un prix plafond de 2 500 €, la vente s’est plutôt bien déroulée. Une belle laitière nommée Tournesoltraînant une robe remarquable, a particulièrement enflammé les enchères.
« Nous venons chaque année », raconte Lucie Foucault, du Gaec éponyme.
Cette saison nous avons amené une cularde et deux laitières. On a vendu tous les animaux, c’est bien ! Nous avons également apporté le bœuf pour le concours d’haltérophilie et, bien sûr, Oreillette était avec nous pour le présenter au public.
Et nombre positif pour tous, malgré le mauvais temps, les éleveurs ont répondu présent pour présenter et vendre leurs animaux.
« C’est bien d’être ici, nous sommes à la maison, nous jouons le jeu. Je cherchais un Normand», raconte Alexis Graindorge, éleveur du Ménil-de-Briouze, qui a acheté Rennes, une belle laiterie normande du Gaec du Val d’Orne, élevée en système d’herbe.
La vache normande de plus en plus populaire
Lors de la vente, lorsque le enchères étaient moins dynamiques, Pierre Bonvarlet a souligné au micro la valeur croissante de cette race de plus en plus populaire.
Au total, trois culardes, huit vaches laitières et plus de la moitié des veaux présentés ont trouvé preneurs. UN vingt animaux d’une grande beauté ont été vendus en une heure en toute transparence et sans frais de transaction.
Alors que les foires aux animaux se font de plus en plus rares, Briouze se distingue par sa capacité à combiner modernité et traditionspréservant ainsi son patrimoine, tout en y insufflant une énergie dynamique et actuelle.
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