La Coordination rurale a récemment multiplié ses actions. Après avoir manifesté au Puy-en-Velay samedi dernier, les « bonnets jaunes » se sont retrouvés en milieu de matinée au rond-point du Fangeas (Solignac-sur-Loire).
L’objectif était de contrôler le contenu et l’origine des produits dans les camions frigorifiques, comme le syndicat peut le faire dans d’autres départements.
« Nous ne pouvons plus payer ce que nous devons »
Tout au long de la mobilisation, les agriculteurs se sont relayés pour bloquer la circulation à toutes les sorties du rond-point, puis filtrer les véhicules.
« Le préfet ne veut pas nous écouter. Il ne reçoit que le syndicat principal (la FDSEA, NDLR), affirme Jérôme Batret, le président de la Coordination rurale 43. Nous voulons pouvoir vivre de notre métier et qu’il inspire les jeunes. Nous souhaitons également que l’industrie agroalimentaire ait les mêmes normes que nous. Aujourd’hui, nous ne pouvons plus payer ce que nous devons. Nous avons calculé que nous gagnions moins de 4 euros de l’heure», se défend l’agriculteur.
Autres actions à prévoir
Sur place, les secours ont été libérés des longues files d’attente qui s’étiraient autour du rond-point. D’autres automobilistes impatients ont même fait demi-tour. Vers 15h30, les agriculteurs ont récupéré les tas de paille qui gênaient la circulation et les ont tous entassés au centre du rond-point avant de repartir.
Le syndicat reste néanmoins mobilisé et prévoit de futures actions dans les semaines à venir. « Nous allons aller à Lyon pendant la Fête des Lumières. Et si nous ne sommes pas entendus, nos actions seront toujours plus sévères», annonce Jérôme Batret, qui est également président régional de la Coordination rurale.
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