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20 ans de prison pour un ancien journaliste, entre viols, barbarie et polémique médiatique menée par l’extrême droite

Condamné à 20 ans de réclusion criminelle pour viols et actes barbares sur les filles de son ex-compagne, Jean-Philippe Desbordes, ancien journaliste, est au cœur d’une tempête médiatique. Les déclarations de l’avocat Gilles-William Goldnadel ont suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux, relançant le débat sur la médiatisation de cette affaire. Voici les réponses.

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Depuis le 27 novembre 2024, un nom revient à plusieurs reprises sur les réseaux sociaux. Celle de Jean-Philippe Desbordes. L’ancien journaliste et professeur d’aïkido a été condamné vendredi 22 novembre par la cour d’assises de l’Ariège à 20 ans de réclusion criminelle pour viols, actes de torture et barbarie sur les trois filles de son ex. -compagnon.

L’information a pris de l’ampleur suite aux déclarations de l’avocat Gilles-William Goldnadel sur le plateau de « l’heure des pros » sur la chaîne CNews : «jeLe silence médiatique sur cette affaire est scandaleux. Ce journaliste d’extrême gauche (France Info, Libération, Envoyé spécial, Arte) Jean-Philippe Desbordes a été condamné à 20 ans de prison pour 700 viols avec torture et actes de barbarie.

Suite à ces propos, une véritable effervescence a éclaté sur internet, attisée notamment par l’extrême droite, comparant ce procès à celui de Mazan. Voici quelques réponses factuelles.

Il suffit d’effectuer une simple recherche dans Google Actualités pour constater que l’affaire concernant Jean-Philippe Desbordes a été largement relayée et relayée par plusieurs articles de France 3 (publiés sur le site France Info), La Dépêche du Midi, 20 minutes , Elle.

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Résultats de recherche sur Google Actualités concernant le procès de Jean-Philippe Desbordes.

© Capture d’écran Google

Plusieurs articles de presse écrite et reportages télévisés ont traité de cette question devant les assises de l’Ariège. Le Parisien a d’ailleurs publié un long article sur cette histoire le 16 septembre 2020.

Jean-Philippe Desbordes est en effet un ancien journaliste indépendant ayant travaillé, de la fin des années 1980 jusqu’en 2006, pour différents médias, Radio France, France Info, Charlie Hebdo, Libération, TV shows like La Marche du Siècle, Peintures à conviction, Envoy éspecial, Le vérité journal, Arte info, Arte reportage. He will also receive an award for a documentary on nuclear power broadcast by FranceTélévisions.

As Le Parisien reports: “Plusieurs fois, tout au long de sa vie, ce natif du Jura a dû quitter
se précipitant vers son lieu de vie, dépassé par les impostures qu’il avait créées. A Paris, ses confrères de France 3 ont fini par découvrir qu’il n’était pas le directeur des programmes qu’il prétendait être.

L’homme a bâti sa carrière sur le mensonge, revendiquant faussement les titres de psychiatre, d’anthropologue, ou encore de chercheur au CNRS, sans jamais avoir obtenu ces diplômes. Au point de se qualifier de professeur d’Aïkido et d’expert en «thérapie par l’exercice“, un “pratique respiratoire» de son invention. Jean-Philippe Desbordes sera d’ailleurs régulièrement invité dans les médias pour en parler à travers la publication de ses livres, que ce soit dans le magazine Psychologies, Europe 1, France Culture ou Cnews.

Les faits pour lesquels Jean-Philippe Desbordes couvrent une période de 2017 à 2020 lors de son séjour dans le département de l’Ariège où il avait suivi un cours d’Aïkido.

Incarcéré pendant quatre ans, il était jugé pour viols et actes barbares envers les trois filles de sa compagne, Sylvie B., elle-même accusée de complicité. L’aînée, Néguineva Momeni, alors mineure, accuse Desbordes de l’avoir forcée, au moins “700 fois”, aux actes sexuels quotidiens et aux pratiques sadomasochistes. Desbordes aurait mis en place un «système d’obéissance“et un”entreprise de démolition de personnalité» sous couvert d’éducation et de thérapie de l’aïkido.

Les victimes auraient subi un entraînement quasi militaire, seraient privées de soins, de sommeil et de nourriture, ainsi que de violences physiques.

Lors des réquisitions de son procès, Jean-Philippe Desbordes a été qualifié de «un personnage déroutant, manipulateur, despotique, narcissique, très intelligent, avec une haute opinion de lui-même« .

Le prévenu a été condamné à 20 ans de réclusion criminelle pour viol, actes de torture et barbarie sur les trois filles de son ex-compagne.

Lire : TÉMOIGNAGE. “C’est un peu trop tard pour me sauver” : ouverture d’un procès sordide pour viols et actes barbares commis au sein du cercle familial

Ce dernier a été reconnu coupable de complicité dans la réalisation des viols. Elle a été condamnée à cinq ans de prison. Avec Jean-Philippe Desbordes, ils sont inscrits au fichier national des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes.

Outre sa condamnation, l’ancien journaliste fait l’objet de une mesure de suivi socio-judiciaire de 7 ans avec injonction de soins. Il lui est également interdit d’avoir des contacts avec les trois victimes et son ex-compagne. S’il ne respecte pas ces règles, il risque une peine supplémentaire de cinq ans de prison.

 
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