Mercredi 27 novembre 2024, RTL a révélé “une avancée majeure et spectaculaire” dans le dossier des disparus isérois : l’arrestation et le placement en garde à vue d’un homme, soupçonné de deux meurtres commis en 1988 et 2000 dans le département. On apprend alors qu’il s’agit d’un sexagénaire, identifié par son ADN, qui pourrait donc être impliqué dans la mort de Nathalie Boyer et de Laïla Afif. Puis, le lendemain, alors que sa garde à vue touchait à sa fin, nos confrères du Parisien révélaient plus d’informations sur le profil de ce mystérieux retraité. Il s’agit de Mohammed C., un Dijonnais de 63 ans en provenance du Maroc, connu jusqu’à présent de la police et de la justice pour des délits mineurs. Ancien ouvrier chez Renault et également ancien agent municipal, « Momo » est décrit comme un homme divorcé, qui n’avait plus parlé à ses enfants depuis son premier séjour en prison. « Séducteur aux multiples conquêtes », mais néanmoins retraité « paisible », « tranquille » et « serviable » selon ses voisins, il est aujourd’hui soupçonné d’être un possible tueur en série.
Mohammed C. a été déconcerté par une analyse génétique de proches : l’ADN de son fils, prélevé dans le cadre d’une affaire d’agression sexuelle, correspondait à un des ADN inconnus découverts sur les lieux du crime par Laïla Afif. Le dossier a été repris en 2022 par le centre des cold cases de Nanterre, qui a réalisé de nouvelles expertises génétiques. Grâce à l’évolution des techniques scientifiques, (…)
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